Erin
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 Tout vient à point à qui sait attendre ~ { Libre_

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MessageSujet: Tout vient à point à qui sait attendre ~ { Libre_   Tout vient à point à qui sait attendre ~ { Libre_ EmptyMar 4 Nov - 15:43

D'un souffle futile, la minuscule graine de vie parcourut plus qu'elle n'avais jamais gravit. Volant au gré du vent, tout était si parfait que jamais cela n'aurait pu s'arrêter. Mais si tout n'avait pas de fin, l'émerveillement aurait été bien pauvre. Ce fut ainsi qu'elle vint éclater sur le réceptacle qu'était la terre pour pouvoir s'y enfoncer tout les mois de l'année, et cela jusqu'à la fin de sa misérable existence. Donnant naissance à multiples destinées toutes promises aux caprices de l'éternité, ses périples étaient loin d'être terminé. Cafouillage d'une vie, sacrifice de l'envie, cycle éternel de survie, tout était fini.


De sa démarche déterminé, elle avança, regardant toujours droit devant. La fatigue la gagnait peu à peu, elle le savait et pourtant continuait ce rythme incessant de pas. Vous savez, quand l'effort vous parait insurmontable, vous rentrez dans un état second, comme si vous n'étiez plus vous même, vous continuez d'avancez avec hargne. Votre souffle se fait rare et vous êtes toujours là, tous vous parait être un rêve. Cette phase peut être déclenché par deux facteurs, du moins à ma connaissance. L'euphorie instable ou l'épuisement. En ce qui concerne notre sujet, il s'agit de la seconde cause mais revenons à Mëredith. Elle se trouvait dans une plaine, large. Elle n'était pas très loin de la capitale Tara, pourtant, l'herbe était à pertes de vue. Aucune rivière ne serpentait ces terres cultivés et aucune trace d'activité vivante n'était visible à plus d'une dizaines de kilomètres. L'herbe était d'un vert effrayant, vive. Elle était douce et la jeune fille avait bien fait d'ôter ses chaussures pour pouvoir parcourir ces champs. Sentant chaque pousse de verdure sous ses pieds, elle ne pouvait se lasser de ce contact bienfaiteur. Une légère brise se fit sentir et la jeune fille s'arrêta quelques instants pour en ressentir les effets. Reprenant sa marche, c'était plutôt lassant. La tentation de s'asseoir dans l'herbe, de flâner et de contempler le paysage lui envahit l'esprit et elle repoussa cette pensée difficilement. Elle devait rapidement atteindre la capitale, elle n'avait plus de vivres digne de passer plus de cinq jours dans les campagnes. Accélérant le pas, elle jeta un coups d'oeil rapide vers le ciel. L'astre du jour était incliner légèrement vers l'ouest. Il devait être environ le début de l'après midi. Elle soupira longuement et fixa l'horizon. Toujours le même depuis deux jours, c'était un peu comme un cercle vicieux. Elle aurait beau marcher, le même paysage ornerait sa vue. Soudainement, sans qu'elle n'ai eut le moindre signe informateur, sa vue se troubla peu à peu.

Habituer, elle laissa glisser sa bandoulière sur le sol et suivit le mouvement quelques secondes après. Elle se massa les tempes, se remémorant les multiples conseils que sa tante lui avait fais le plaisir de répéter chaque jour. Elle fouilla les yeux fermés dans son sac et en sortit un petit flacon, semblable à ceux qu'on utilise pour se parfumer. Elle l'agita comme pour vérifier le reste du contenu et l'approcha de ses lèvres. Le liquide coula lentement, comme si c'était de l'eau mélangé à quelque chose de pâteux. Le fluide avait une couleur semblable à la pluie, rien ne la différenciait de l'eau en apparence. Une fois qu'elle eut terminé, elle fouilla une seconde fois sa sacoche et en sortit un tissu bleu saphir qu'elle utilisa pour chasser les gouttes qui s'affichaient sur ses lèvres. Elle rangea la fiole et la soierie délicatement et vint se coucher sur l'herbe. Nombreuses étaient les pensées qui traversaient son esprit à ce moment là, mais aucune n'était digne d'être énoncer. Quelques minutes suffirent à Mëredith pour que la migraine qui l'avait tenaillé auparavant disparaisse. Elle se releva doucement, époussetant sa robe et attrapa sa bandoulière qu'elle plaça sur son épaule. Elle n'était pas lourde, certes, mais à force de marcher, elle paraissait plus pesante qu'au départ. La jeune fille se mit en route, toujours dans la même direction. Ses long cheveux dorées virevoltèrent au passage d'une brise discrète. La broche posé sur le coté droit de son crâne était toujours là, immobile. C'était comme une photographie, elle avançait et à part le soleil, rien ne se différer du paysage. Mais tout avais une fin et même si quelques fois c'était à contrecoeur, ici c'était à son plus grand bonheur. Tout d'abord elle avait aperçut un pic et plus elle avançait, plus sa finesse se dessinait. C'était la Tour de Cristal. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Sa tante lui en avait déjà parler. C'était là où les chefs des différentes races d'Erin se réunissait. Son sourire s'accentua quand, à force de marcher, elle vit les grandes portes ainsi que les murailles blanches. Ces dernières envahissaient une large place dans la vue de la jeune fille. Elle avait presque à tourner la tête pour pouvoir y voir le bout.

Il lui fallut toute une après midi pour qu'elle pénètre enfin dans l'ombre de l'entrée. Et au lieu d'y entrer comme toute personne pressé l'aurait fais, elle s'agenouilla devant l'architecture, un peu comme quelqu'un qui découvrirait le trésor qu'on lui offre. Elle passa en revue chaque détail qui se dressait devant elle. Les portes étaient d'un blanc semblable au plus pure des ivoires. Les nombreuses décorations représentaient les différents peuples des Tritons et Sirènes aux Korrigans, en passant par les Fir-Bolg. L'énonciation de son peuple la fit sourire encore plus. Elle se ravisa, frôlant la crampe. Il y'avait également les Erewents. Ce peuple lui était égale aux autres, mais cela la laissa perplexe. La capitale de Tara était réputé pour être contre Fall alors que le peuple des démons étaient pour. Elle secoua la tête et se releva. Elle se rapprocha de l'entrée quand les gardes se rapprochèrent. Elle présenta son identité comme tout ceux qui pénétrés dans la capitale. Les hommes lui sourirent et elle entra. Elle prit soin de laisser ses mains baladeuses toucher l'ivoire glacial et elle en frémit. C'était si doux. Elle releva un peu la tête et ne put qu'admirer la vivacité des habitants. Partout où elle posait son regard, la vie jaillissait. Jamais elle n'était aussi heureuse de revoir le monde, elle qui était si distante. Elle aperçut des Elfes, des brownies suivant leur maître. Toutes les races ou presque étaient rassemblés en parfaite harmonie. C'était commun et pourtant Mëredith ne pouvait s'empêcher de les regarder avec une grande stupeur. Soudain, un faible détail attira son oeil. Le marché. C'était une bonne occasion pour aller acheter des chaussures. Sur l'herbe, être pieds nus était l'idéale, mais sur les gravas, moins. Elle s'était débarrassé de ses souliers dès qu'elle était dans les champs. Les porter à la main n'auraient pas été pratique et elle n'avait plus de place dans son sac. Elle avait donc été contrainte de les jeter. Elle fouilla dans sa bandoulière pour sortir sa bourse. Elle sortit quelques pièces d'argent et le rangea. Elle s'approcha d'une étale, et essaya de trouver là où elle pourrait trouver des chaussures respectable de son peuple. Elle trouva son bonheur et investit dans des petites bottines en cuir noire. Elle glissa les pièces dans les mains du vendeur et prit son bien. Une fois ses bottillons mit, elle retourna aux portes de Tara. Elle aperçut alors ce qui aurait bien pu être des bancs s'ils n'étaient pas en pierre. Elle s'assit sur l'un d'eux et sortit une carte d'Erin. Hélas, le monde étant bien vaste, les détails concernant Tara était moindres. Elle soupira et rangea la carte, l'air anxieux.
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Arkane Deluna

Arkane Deluna


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MessageSujet: Re: Tout vient à point à qui sait attendre ~ { Libre_   Tout vient à point à qui sait attendre ~ { Libre_ EmptyJeu 4 Déc - 22:50

Un champ qui, au gré du vent, faisait penser aux vagues que produisait l’océan. Le paysage était des plus magnifiques. Il n’y avait que quelques arbres au loin et tout le reste était un champ d’herbe longue. C’était comme dans un rêve ou une peinture… la peinture d’un très grand artiste. On pouvais voir la naissance des portes de Tara. Un homme y marchait de sa démarche lente. De dos, on aurait dit un vieillard vu ses cheveux gris. Pourtant, si on le voyait de face, on pouvait très bien voir qu’il était encore dans la vingtaine. Son visage était impassible et sa démarche lente. Ses yeux gris parcouraient le paysage. Il ne semblait pas en démontrer grand intérêt mais dans sa tête, il trouvait sa magnifique. Arkane voulait se rendre à Tara pour se reposer. Sa faisait bien longtemps qu’il voyageait comme sa sans s’arrêter et il n’avait même pas de maison fixe. Pas par pas, il réfléchissait à ce qu’il allait faire rendu là bas. En même temps, il scrutait le paysage avec un regard de méfiance. Les plus beaux endroits sont souvent les plus dangereux. Il regarda alors un moment autour de lui sans trouver aucun danger. Puis, il fila. Il s’était mis à courir à grande vitesse vers la ville. Rendu aux portes d’ambre, il donna son nom, la raison pourquoi il venait et sa race. Il fut ensuite prié de rentrer. Il pénétra dans la capitale et fut surpris devant la densité de la population et de la diversité des races. Il avança alors d’un pas lent, toujours avec son air impassible.

En marchant, il aperçut une fille sur un banc de pierre. Pas besoin de se forcer pour remarquer qu’elle était de la même race que lui. Il continua cependant son chemin jusqu’à la place publique. Rendu à destination, il demanda à un passant où il pouvait trouver la meilleure auberge. Il se rendit a l’ouest et marcha un bon moment avant de voir l’immeuble. Elle semblait assez accueillante. Il y entra et chercha la dame qui s’en occupait. Celle-ci arriva sous peu. Elle était assez grasse mais elle semblait si généreuse qu’on ne s’occupait presque plus de son physique. Arkane lui demanda une chambre calme et la dame la lui offrit. Arkane lui remit quelques pièces d’or et se rendit à sa chambre, la clé en main. Il monta les escaliers quatre à quatre, débarra la porte et y rentra. On aurait dit que la femme de ménage venait tout juste de mettre les draps propres et ouvert la fenêtre pour donner une certaine fraîcheur. Il s’assis sur le lit mœlleux et réfléchit. Au lieu de rester là, il ferrait mieux d’aller prendre une marche. Il voulait de toute façon aller à la bibliothèque pour emprunter un livre sur n’importe quel sujet, en autant qu’il ait quelque chose à lire. Il sortis et remercia aussi la tavernière pour la qualité de la chambre. Il sortis.

Il ne voulait pas cette fois demander son chemin pour savoir où était la bibliothèque. Il marcha donc un bon moment un peu partout sans rien trouver. Il se retrouva finalement devant la porte d’ambre. Il se décida finalement à demander son chemin. Il alla donc voir la fille qu’il avait aperçue plus tôt. Elle y était encore. Il s’approcha d’elle et il posa ses yeux gris glacials sur elle.

-Pourrais-je savoir où se trouve la bibliothèque de la capitale ?

La fille était belle. Seulement, Arkane semblait dur mais c’était seulement son air habituel. Il se montrait quand même sympathique sans vraiment qu’il souris. Il prit le temps de replacer une couette grise dans ses yeux et de défroisser son kimono. Il était plutôt épuisé de son voyage mais il voulait par-dessus tout se rendre à la bibliothèque en premier lieu.
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