[Nathaniel Mor'wan]

Votre Personnage:

*Nom de Famille: Mor'wan

*Prénom: Nathaniel, dit « Nath », pour les intimes

*Sexe: Masculin (quoique a voir sa tête, on peut se demander !)

*Âge: 19 ans (et ui un ptit jeunôt ! )

*Race: Mixte ! (ah ah ^^) Il tient son côtè Bisclaveret de sa mère, qui l'était elle même a moitiée. Cependant son père était un Fir-blog (étonnant, n'est ce pas, comme la nature fait bien les choses ...)

*Affinité: Neutre, pour l'instant ('fin tiraillé quoi ^^ CF histoire !)

*Désirs, ambitions: Euuuuh ! Ressusciter sa sœur … (comment ça non ?) Bon ok … pas grand-chose, car plus rien de le passionne désormais. Il vit un peu sans but, en fait… (Mon Dieu j’ai créé un désespéré ! ) Bien, on va dire qu’il souhaite continuer à vivre comme sa sœur l’aurait fait. Il vit en son souvenir, fait tout ce qu’il peut pour la rendre fière, et attend l’heure bénie ou il pourra la rejoindre avec impatience… S’il la rejoint un jour !

*Pouvoirs:
¤ Contrôle de l’électricité.
¤ Interpréter les rêves.
¤ Sa transformation en loup et tout ce qui s’en suit. (Poison dans les griffures, sens développés). Comme c'est un hybride, il peut contrôler ses transformations la nuit (pas obligé de se transformer).

*Armes: Petites lames courbes incrustées dans un de ses deux gants noir (histoire de remplacer les griffes quand il est "humain"). Ainsi q'une panoplie de poignard rangés dans les plis de ses vêtements. Tous plus longs les uns que les autres, certains atteignant même la taille d'une épée courte.

*Description physique:
¤ Commençons par le commencement, voulez vous. Fermez les yeux un instant, et tentez d’imaginer. Imaginez une silhouette grasouillette, pataude, se découpant sur un fond de nuit étoilée... Euh non, ce n’est pas le bon. Continuez … Oui, ça y est. Vous voyez, cet homme ? Chaque femme pourra le reconnaître, car c’est celui qu’elles voient en rêves. Un ange de beauté, de grâce et d’agilité. Un prince charmant, du moins à première vue. Mais les contes de fées, et mêmes les contes celtiques, sont souvent bien loin de la vérité. Mais ceci, je vous laisserais en juger par vous-même. Alors ouvrez avec moi la porte qui mène jusqu’à lui, et savourez.

¤ Ses cheveux sont noirs d'ébène. C’est du moins ce que tout le monde croit. Mais approchez vous un peu plus ! Vous découvrirez une vague bleue passer sur son crâne, à la manière d’une gerbe d’écume, éphémère. Quelques mèches rebelles viennent tantôt frôler sa cicatrice en forme d’étoile, encore un héritage maternel, tantôt voiler le regard de Nathaniel. Les yeux de notre jeune homme sont verts étincelants. C’est un de ces regards qui fait louper à votre cœur un battement. Mais, comme bien souvent, les apparences sont trompeuses. En réalité il y flotte deux étincelles dorées, mêlant le miel le plus doux et le métal le plus froid... Nath tient de sa mère un teint d’ivoire, un ivoire teinté de quelques taches rosées. La pigmentation dorée étant l’héritage de sa sœur, cela ne fait que les différencier un peu plus.

¤ Un marginal. Voilà ce que l’on pourrait penser. A défaut de se fondre dans la foule, Nath en profite à fond. Ses vêtements sont très souvent près du corps, noirs et blancs, distingués … (c’est l’ancêtre de l’ancêtre de celui qui inventera le costard :p ) Le jeune homme aime à se différencier des habits ordinaires. Non content de se faire remarquer avec son regard d’ange, il en rajoute ! (Ces gosses, intenables !)Je tenais juste à éclaircir ce point. Maintenant, c’est fait.

¤ Etant donné que je compte sur vous pour mieux connaître ce « merveilleux » jeune homme, je ne vous retarderai plus longtemps sur cet aspect matériel et superficiel. D’autant plus que le plus important est dit, et que sa grâce, sa silhouette, la timide confiance qui se dégage de lui, tout ceci est facilement découvrable par vous-mêmes.

¤ Un dernier point, toutefois … Bisclaveret a moitié (merci maman !), il y a un aspect de lui important que peu de gens pourtant trouve fondamentale. Sa métamorphose en loup n'hôte rien à l’attraction magnétique qui se dégage parfois de sa personne. Au contraire ! La grâce dans un animal ne pourrait mieux être défini que par une de ses foulées. Noir de pelage, avec cependant des reflets bleus, que l’on retrouve par ailleurs dans sa chevelure, Nathaniel garde ses yeux teintés de dorés, prédateurs. Sa cicatrice aussi demeure, et c’est le signe qui le distingue de tous. Cependant, elle se manifeste à présent en un délicat ouvrage de couleurs mêlées, qui constitue un astre d’une couleur indéfinissable aux alentours du museau de l’animal.

¤ L’héritage de sa mère parait alors évident. Le côté Bisclaveret ressort fortement dans la couleur de ses cheveux, son allure féline, sa transformation, lui apportant pleins de qualités… Mais, même s’il n’en a que vaguement conscience, Nathaniel hérite de l’éclat des yeux de son père. Ses cheveux aussi, sont plus souples, plus étincelants que ceux d’un homme « normal ». C’est cette tendance qui a empêché Nath d’être une grosse brute… Je vous vois venir ! Il est parfait ? Bon, c’est vrai qu’il est plutôt pas mal ! Mais comme tout un chacun, il a ses défauts. Je ne suis pas là pour vous les énumérer, mais disons que notre joli garçon a un menton assez singulier, une peau un peu trop blanche a son goût, des sourcils volontaires et un air très doux, presque efféminé, qu’il haït plus que tout, même si c’est sans doute ce qui lui attire tant de succès auprès de la gente féminine !

*Description morale:
¤ Nathaniel Mor’wan est quelqu’un de très gentil, très beau, tout parfait. Grand défenseur du bien et de la Paix, il …. (STOP !) Vous m’avez cru ? Hin hin ! Un homme beau à l’extérieur ET à l’intérieur, vous croyez que ça existe ? Et vice versa ? Hum. Trêve de plaisanterie, je vais vous révéler QUI est ce mystérieux jeune homme *musique genre star wars « tadadadaaaaaaaaam »*

¤ Tout d’abord, il faut admettre qu’une guerre perpétuelle se déroule dans le cerveau de notre loup garou préféré ! Il sait bien que la Prophétie s’est avérée effectivement exacte, et que rester sans rien faire à regarder ne suffira plus lorsque le Monde va imploser. Car implosion il y aura. Tout Erin est en ébullition, sur le pied de guerre, prêt à riposter. Une fois le premier pas franchi, il devra prendre une décision. Car demeurer spectateur à la fin du Monde, c’est bien beau, mais alors il n’aura plus qu’à s’excuser en rampant devant Lisbet’h, sa merveilleuse sœur, pour sa lâcheté. Mais que faire ? Son cœur et la part de raison qui subsiste lui hurlent de s’intéresser à la mystérieuse organisation qui tente de faire revenir Fall sous son apparence originelle, et surtout avec ses pouvoirs ! Car le passé lui a appris que les gentils gagnaient rarement. Et pourtant, son amour pour son autre moitié, et sa décision de vivre pour elle, le pousse à se ranger dans ce camp incertain où il mourra héroïquement –selon la partie de lui obnubilé par l’affection qu’il a pour une certaine défunte jeune femme- .

¤ Il est vrai que sur le sujet, il est un peu naïf et fait penser à un adolescent devant un jeu vidéo par la simplicité des décisions qui pèsent sur lui. (Prendre l’anneau magique de Scharnopf ou alors le bâton de pouvoir de Garbutin ? Oups, anachronisme ^^’ ). Mais Nathaniel est quelqu’un de plutôt sensé et logique. Très pragmatique, il aime être persuadé qu’il prend le bon choix, d’où son hésitation, qui ne devrait, soit dite en passant, même pas avoir lieu (les méchants au pouvoir !). A part ça, on peut dire que c’est un jeune homme charmant, séducteur en diable, il aime faire la cour comme pas deux. Malheureusement, souvent déçu par la gente féminine, il ne pousse pas très loin les contacts avec celle-ci. L’on pourrait croire que cela représente un jeu pour lui, mais en réalité il s’implique énormément dans ces démonstrations d’affection… (Mais oui, mais oui !) Maladroit, parfois, c’est la douceur qu’il a acquéri au contact de Lisbet’h, et qui n’est pas tout à fait éteinte, qui le rend si attendrissant. Protecteur en amitié comme en amour, quand il aime il ne compte plus. Enfin … « aimer » est un bien grand mot. Car s’il se plaît à penser qu’il ressent véritablement de l’affection pour ces filles passage, il se leurre. En effet, Nathaniel est un de ces êtres humain qui n’aime que lui. A une exception près : sa sœur. Après tout, je vous rappelle que s’il est en vie c’est parce qu’il sait que se donner la mort ne lui plairait pas. Il attend donc de trouver un adversaire à sa taille qui l’occisse pour pouvoir la rejoindre. Ce qu’il ne sait pas, ou plutôt fait semblant de ne pas savoir, c’est que Lisbet’h, qui est une femme profondément gentille, a filé directement au paradis. Et lui, impur par son sang et par ses actes, descendra dans les profondeurs les plus noires de la terre. J’aime toutefois à penser que, lorsque son heure sera venue, Nath pourra la rejoindre, dans un univers exclusif –à son image- à mi-chemin entre Ciel et Terre. Un univers pour eux.

¤ Un petit conseil juste en passant : Ne vous avisez jamais de menacer Nathaniel si vous n’avez pas les moyens de porter ses menaces à terme. De nature rancunière, le jeune descendant des Mor ‘wan est plutôt du genre à ne jamais oublier un visage, une parole, un geste … Tous ces petits détails insignifiants, il les relèvent. C’est ce qui fait de lui un bon stratège, et c’est la source du calme dont il fait preuve en toutes circonstances. Ce calme olympien en a exaspéré plus d’un, croyez moi ! J’ai rarement eu la chance de contempler Nathaniel Mor’wan en colère. Une fois, tout au plus deux. Mais le spectacle valait le déplacement ! Cheveux en bataille, yeux révulsés dans les orbites folles, plus aucun contrôle de son corps … Merveilleusement effrayant. Mais ce « petit quelque chose » de magnétique qu’il dégage vous paralyse sur place. Incapable du moindre geste. Dans ce cas, deux voies se présentes à vous. Si vous n’avez rien à voir avec cette histoire mais que le simple fait d’être là le dérange, vous mourrez. Et si jamais –Doux Jésus- vous êtes la cible de son courroux, alors vous découvrirez que la mort est une délivrance, une délivrance que vous n’atteindrez jamais.

¤ Le dernier trait de caractère qui reste encore obscur à vos yeux, est un sentiment plus ou moins connu de tous, plus ou moins appréhendé, aussi. La Solitude. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet douloureux, car l’histoire de notre héros vous en dira bien plus que je ne pourrais le faire en quelques phrases. Sachez juste que c’est la seule chose qui puisse lui serrer le cœur, lui broyer les côtes, l’empêcher tout accès à l’oxygène réparateur. De vous à moi, je pense qu’encore une perte comme celle là … Elle. Une seule semblable et … Nathaniel sombrera dans la démence.

*Famille:
Ãmaryllis Mor'wan. Sa mère. Mi bis, mi Elfe. Morte.
Taliesin -------- . Son père, c'est tout ce qu'on sait de lui. Probablement Fir-blog. Mort ou disparu, destin inconnu.
Lisbet'h. Sa soeur de deux ans son aînée. Fir-blog. Morte.

*Autres: /

Autres:

*Comment jugez-vous votre niveau RPG?
Moyen. Pas trop mal quand je m'y mets vraiment.
* Questions/Remarques?
Non chef !

*Code: ]Validé par le Saint-Esprit du Forum]

[Désolée mais je dois poster l'histoire à part, car mon message dépassait la taille limite autorisée :S ]

*Histoire: Un murmure d’une voix fluette, inintelligible. Un éclat de métal qui brille durant un instant, qui sembla une éternité. Pas un cri, le silence. Une tache rouge qui se répand, laissant échapper goutte à goutte la vie de cette jeune femme.

I L’enfance, où le silence est fait de sang :

Nathaniel Mor’wan. Un nom qu’il tient de sa mère, puisque personne n’est au courant de celui de l’homme qui lui donna la vie. Et, la seule personne qui garde jalousement ce secret, refuse obstinément d’ouvrir la bouche. Nathaniel ne connaît donc pas son père. Pour un petit garçon, le chef de famille représente beaucoup. Absent, le pauvre gosse n’a personne à qui s’identifier sinon sa mère, ce qui peut avoir pour impact un côté légèrement efféminé chez le jeune garçon. C’est ainsi que grandit notre héros.

Amaryllis, sa mère, subsiste tant bien que mal. Il lui arrive de plus en plus régulièrement de se débaucher pour permettre à sa progéniture d’avoir accès aux bases de l’éducation. La surcharge de travail la fait dépérir, et Nathaniel est forcé de prendre en main les activités qu’il n’aurait jamais du avoir à assumer. A cet âge où il est nécessaire de s’épanouir, les enfants n’aspirent qu’a une chose : s’amuser. Et bien le petit Nath ne pense qu’à travailler dur pour tenter d’améliorer le quotidien de leur petite famille. Par un fait étrange, l’affaiblissement de la jeune mère « pompe » ses forces, et sa beauté, tandis que sa fille, au contraire, embellit de jour en jours. C’est ainsi qu’une certaine jalousie se développe dans son cœur, à l’insu de Lisbet’h. De plus, elle voit ses enfants, ses trésors, tout ce qui lui reste de Taliesin, se rapprocher de plus en plus. Nathaniel Lui ressemble de plus en plus. Lui … qu’elle a tant aimée ! Et Lisbet’h incarne la beauté et la grâce qu’elle a perdu. C’est dans ces conditions, ou elle croit revoir son amour perdu renaître, qu’elle perd la tête. Essayez un tantinet de comprendre : Elle ne sait pas ce qu’il est advenu de l’homme qu’elle a aimé, et elle croit revoir leur histoire dans la complicité de Ses enfants. Par divers procédés, Astre tentera de les éloigner l’un de l’autre. Confiant Lisbet’h à une tante éloignée, surchargeant Nathaniel de travail … Seulement voilà : toute personne ayant été mises sur leur route disparaît. Et c’est là qu’une terrible vérité s’impose dans tous les esprits : Nathaniel agit de plus en plus violemment dès qu’on éloigne sa sœur … Amaryllis, inquiète, prend rapidement peur quand elle voit son propre fils la menacer de fugue. De cette peur panique de perdre les deux seuls êtres qui se préoccupent encore un tant soit peu d’elle, ajoutée à son début de maladie mentale, résulte un dialogue venimeux entre la mère et le fils :

« C’est pour ton bien, nathaniel ! Je ne veux que ton bien ! », Hurle Amaryllis avant de fondre en larmes.

« Vous ne vous êtes jamais préoccupée de notre bien ou de notre bonheur, mère ! » Le dernier mot résonne comme une insulte dégoûtée dans la bouche de ce gamin, pas encore très grand, et qui toise pourtant sa génitrice avec une morgue incroyable.

Elle l’enferme. Et chérit de plus en plus Lisbet’h. Seulement voilà, Nath ne l’entend pas de cette oreille. Prisonnier, -il faut voir les choses en face- il finit par briser le carreau de sa « chambre » et, après des jours de jeûne sans toucher au repas que sa mère lui préparait avec « amour », il se glisse dans l’interstice en arrachant ses vêtements, et dans une prestation acrobatique impressionnante au dessus du vide, il monte consciencieusement pour rejoindre la chambre de sa mère. Avec les yeux pleins de larmes, il s’approche du lit à baldaquin. Les tentures rapiécées flottent dans la brise que laisse passer la fenêtre entrebâillée, comme annonciateurs de mauvais présage.

Nathaniel murmure « Pourquoi ? » Un murmure d’une voix fluette, inintelligible. Un éclat de métal qui brille durant un instant, qui sembla une éternité. Pas un cri, le silence. Une tache rouge qui se répand, laissant échapper goutte à goutte la vie de cette jeune femme. Le « silence sanglant » de Nath restera son plus grand crime. Heureusement, elle n’a pas crié. Il a même vu une larme s’écouler de ses yeux clos avant qu’il n’abatte le couteau de cuisine. Il a fait ça proprement pour pouvoir blanchir sa sœur. Ils n’auront pas à avoir peur d’être inquiétés. Du coup, sur la scène bien propre de ce crime sanglant, Nath a pu voir un bout de papier serré dans la main de sa mère. Il le déplie, et lit

« Madame, j’ai le regret de vous informer que votre état ne vous permet plus de conserver la garde de votre fille. Votre fils étant mort, nous vous promettons par le papier ci-joint que l’éducation de Lisbet’h Mor’wan sera prise en charge …»

Le jeune garçon interrompt sa lecture. Il en sait assez. Ainsi l’a-t-elle fait passer pour mort. Pourquoi ? Pourquoi ? Et cette larme, doit il prendre cela comme des excuses non formulées, ou bien comme une satisfaction morbide ? Et que signifie cette lettre ? Nathaniel a 10 ans quand il se voit confronté à la dure réalité de la vie. Pendant 9 années, il ne s’en doute pas, mais il souffrira plus encore qu’il n’a jamais pu l’imaginer.

II L’adolescence, où la fuite finit toujours bien :

Après cette affreuse nuit, Nathaniel expliquera juste à sa sœur que leur mère s’est tuée, et qu’il faut fuir avant tout. Cette échappée belle étant tout ce qu’il y a de plus banal en la matière, je passerais sur les quelques mois qu’il leur faudra avant que le duo frère sœur estime être assez loin de leur passé. Les péripéties, les obstacles, les résolutions se bousculeront sur leur route. Mais rien d’assez intéressant pour étayer le destin de Nathaniel de façon pertinente.

Arrêt sur image. Une petite bourgade à la lisière d’une forêt. Le nom du pâté de maison qui se dresse fièrement dans le vent importe peu. Mais c’est dans ce lieu de débauche que Nathaniel tuera pour la deuxième fois, suite à une tentative d’agression sur la personne de Lisbet’h. Animé d’une rage vengeresse, il baigne littéralement dans une rivière de sang alors qu’il a à peine 13 printemps. Ce petit démon semble possédé par le désir de préserver sa sœur, pourtant âgée de deux années de plus que lui. Elle a déjà 15 ans, et pourtant Nath se sent obligé de la mettre à l’abri de l’abominable vérité du monde. Elle, si innocente, su pure … Ce jeune adolescent ne peut se lasser de la contempler, elle qui semble devenir de plus en plus belle au moment où personne ne pensait cela possible. Son teint de pêche qui mûrit doucement au soleil, ses cheveux étincelants sous la caresse du jour ou de la Lune, sa bouche qui ne peut qu’appeler aux baisers, ses yeux … Indescriptibles beauté qui mêle l’héritage de sa race et la perfection de sa mère.

Ce qui devait arriver arriva. Nathaniel tomba amoureux de sa propre sœur, bien qu’il le soit depuis longtemps sans vouloir se l’avouer, réalisant ainsi la pire crainte de leur mère : les voir sombrer dans le Tabou. Il le lui cachera encore 4 longues années, durant lesquelles il se contentera de l’observer à la dérobée, de soupirer de bonheur de l’avoir à ses côtés, et de pouvoir respirer le même air qu’Elle. Possessif et jaloux, Nath désire à tout prix la mettre à l’abri, pour que personne ne puisse la désirer. Une violente dispute éclate alors entre les deux jeunes gens. La première … et la dernière ! Lisbet’h accuse Nathaniel de la traiter comme sa mère l’a fait pour lui. Nathaniel lui hurle que non, qu’il n’est pas comme cette mère tant haïe. Lisbet’h s’enfuit rageusement, refusant de l’écouter plus avant, et Nath la blesse involontairement en tentant de la rattraper. Hélas, cette blessure, ce mince filet de sang qui coule … Il s’en veut terriblement pour ce geste déplacé. Toutefois, après s’être défoulés respectivement, ils tombent dans les bras l’un de l’autre, sans bien savoir qui s’excuse. Cela n’a pas d’importance. Ils s’aiment ! Nath l’avoue enfin à sa sœur, qui le prend dans ses bras et pose délicatement un chaste baiser sur les lèvres de son frère en guise de réponse. Pendant quelques mois, ils seront heureux. C’est le seul moment de la vie du jeune homme où il touchera du doigt cette notion.

III La mort de Lisbet’h

Peu avant ses 18 ans, Nathaniel doit a nouveau faire face à ce qui sera le pire moment de son existence. Un soir où il était parti acheter des fruits frais pour l’amour de sa vie, qui n’est autre que sa sœur, il traîne un peu dans le village proche pour avoir des nouvelles de ce qui se déroule au dehors de leur bicoque sur la colline. On le saoule peu à peu, et il en oublie toute notion du temps, si bien qu’il termine sa nuit dans la rue, sale et en piteux état. Les vêtements déchirés, la peau de son si joli visage meurtri, son poignet formant un angle étrange avec le reste de son corps, et ses poches vides. Détroussé comme un vulgaire voleur, il lui reste cependant une lueur d’intelligence. Assez, du moins, pour se traîner jusqu’à la petite cabane que tout le monde évite, sachant bien quel Tabou s’y déroule. Au prix de mains effort, il parvint à franchir la porte, et là que voit il ? Ben rien, justement. Rien ni personne. Un grand bazar, mais aucune trace de sa bien aimée … Légèrement déstabilisé, et pas vraiment content, notre héros retourne la maison sans succès. Il ne devra qu’à la chance de retrouver un peu d’espoir.

« La petite voisine aurait été emmenée par les brigands qui sévissent dans le coin … Je crois qu’elle a essayé de se défendre, j’ai entendu du bruit ! Malheureusement, la pauvre petite n’avait aucun espoir d’échapper à ces marchands d’esclaves … Si seulement son abruti de frère, qui l’aimait, soit disant, avait été là ! »

Un dialogue fort instructif. Nathaniel ne perdit pas une minute, même pour extorquer d’autres explications ou de quelconques excuses devant ces insultes, qu’il savait fondées. Il se précipita aussi vite que possible en direction des rassemblements de grand banditisme. Nul ne sait comment il parvint à destination, mais il y parvint. Et là bas … Il tua tout sur son passage. Animé d’une folie meurtrière, tous les vendeurs d’esclaves, assassins, brigands et leurs familles pourtant innocentes, furent décimés. Ils n’avaient aucune chance devant ce grand loup noir et blanc, se mouvant avec une telle vitesse que l’œil n’arrivait plus à suivre ses foulées. Après cela, Nathaniel découvrit sa sœur au cachot. Il ne lui restait qu’à retourner le camp pour trouver les clés. Oui, mais … Lisbet’h pleurait. Elle pleurait toutes les larmes de son corps et regarda son frère avec un regard si tendre, si rempli d’amour, que Nathaniel su inconsciemment que c’était la fin. La fin de leur amour, la fin de sa vie, la fin de sa raison … La fin de tout. Dans un geste fluide et discret, Lisbet’h saisit la lame accrochée à la ceinture de son amant, et recula pour qu’il ne puisse l’atteindre. Ses yeux le suppliaient de continuer, pour elle. De garder l’étincelle de vie dans son âme, et de toujours conserver sa part profondément bonne et humaine dans son cœur. Puis elle plongea la lame dans ses entrailles, et s’éteignit comme une chandelle que l’on souffle, laissant derrière elle un frère transi, perclus, agonisant et maudissant la terre entière. Il savait pourquoi. Elle le lui avait murmuré avant de …

« Cet homme, le maître du camp, m’a obligé à porter son engeance maudite. Il m'a enfanté, et plus jamais je ne pourrais ...
Je t’aime… »

Nathaniel Mor’wan est mort ce soir là. En effet, le lendemain, il ne gardait qu’un souvenir flou de la disparition de sa sœur. Mais tous les crimes qu’il avait proférés semblaient être l’œuvre de quelqu’un d’autre. Depuis, il survit plus qu’il ne vit, et chacune de ses pensées ne sont que pour Lisbet’h, la seule femme qu’il ait jamais aimée. Et sur sa tombe, où il se rend souvent avec quelques amaryllis, Sa fleur préférée, est écrit en lettre incertaine, gravée pour l’éternité à la pointe d’un poignard

« Peu importe si mes mains sont couvertes de sang; il suffit de les laver pour qu'il disparaisse.
Ton honneur est sauf, et tu restes dans mon cœur pure comme tu l’as été à chaque instant de ta Vie.
Je t’aime… »

Je ne quémande pas votre pitié, pas plus qu’une quelconque compassion. Je souhaite seulement que vous tentiez de saisir la profondeur et la grandeur d’âme de ce jeune homme qui, a à peine 19 ans, a tout perdu. Il est maintenant invincible car plus rien de peu le briser, et la mort sera comme une délivrance.

Vous vous demandez sûrement comment il a survécu de ses blessures infligées dans son essai de Délivrance héroïque ? Eh bien voilà. Couvert de sang de la tête au pied, blessé assez méchamment au côté droit, Nathaniel se traîne hors du camp, pour mourir de ses blessures loin des corps ayant perdu la vie de sa main. Agonisant, il s’arrêta au milieu de la route de pierre, et attendit patiemment que la Mort veuille bien de lui et le ramène à sa bien aimée. Seulement voilà, s’il est encore en vie aujourd’hui, vous vous doutez bien qu’il est advenu quelque chose qu’il n’avait pas prévu. En effet, un jeune homme d’une trentaine d’année l’aperçut au beau milieu du chemin. Il allait passer son chemin et le laisser là, mais quelque chose dans le regard de cette loque perdant son sang l’interpella. L’inconnu semblait sans doute s’attendre à lire dans ce regard un désir d’aide, de délivrance et de pitié. Et bien il fut certainement surpris, car les yeux de notre héros n’aspirait qu’a une chose : la mort.

C’est peut être cela qui décida le passant, peut être autre chose … Nathaniel ne le saura jamais. Cependant, il n’oubliera jamais le visage de celui qui l’amena jusqu’à la plus proche auberge pour la nuit. Il y fut soigné sommairement, mais suffisamment pour pouvoir se rétablir seul. Après une nuit il était de nouveau sur pied. Tout d’abord il maudit cet étranger qui ne lui avait pas accordé la seule chose qu’il ait jamais demandé à autrui. Et la seule chose qu’il ne demandera jamais. De plus, Nath détestait l’idée d’avoir une dette envers cet homme. Seule une chose le réconfortait : il ne le verrait plus, et n’aurait donc sans doute pas à régler ce dû. Sons sens de l’honneur serait sauf … En tout cas, jamais il n’oubliera ce visage, même terni par les ombres de la nuit. Un homme gracile aux longs cheveux presque blancs, des yeux d’un turquoise flamboyant ne reflétant rien de sa personne, et étrangement froid pour une si jolie couleur … Son nom ? Inconnu. Mais …

*Coup de foudre*

Une magnifique grande fiche toute parfaite présentant un Nath trop mignon <3. Hélas, c'est absolument hors-contexte, donc je valide pas. Na.

Bon, OK, c'est pas drôle. Surtout que tu as déjà posté (avec ma sainte permission XD). Re-bienvenue <3

Et zou, je retourne à ma réponse xD

Ecoutez le (la ?) avec ses "magnifique grande fiche" NAN MAIS T'AS VU LA TIENNE ?

Tsssss ... Je rêve ! Et file à ta réponse spll vite vite vite ! Et pis d'abbord si t'acceptes pas ma fiche, Nath devient gentil et ne pensera jamais à toi autrement que comme à un ennemi ! *nierk*

Oh non TT.
Nath, à moiiiiii, précieux, gentil Naaaaaath! è_é Oui, je file, j'ai presque fini. je t'ai raconté ce que mon esprit délirant à inventer hier soir?

==} Mike, t'es mignon, là, mais tu floodes. *-*

Et alors?

==} ben t'es Admin.

Ah voui. Bon, God Save MSN! xD

» Nathaniel Mor'wan & Aisleen Dryail