Alan Glazhn

Votre Personnage:

*Nom de Famille: Glazhn

*Prénom: Alanhäre (Alan pour les habitués apparement ^_^)

*Sexe: Femme

*Âge: 30 (en apparence en tout cas)

*Race: Erewent

*Affinité: Maléfique (Oui encore une è_é )

*Désirs, ambitions:

Avant une vie de servitude aux côtés de Fall , elle n'avait aucune ambition particulière , contrairement à la plupart de la population. Ainsi par déduction , on peut comprendre que ses seuls désirs se portent sur sa Guilde. Ayant été enrôlé dès son plus jeune âge , sa situation pauvre et honteuse se raccrocha à l'ultime espoir : de pouvoir encore servir à quelque chose.
Depuis, elle souhaite le retour triomphant de Fall et l'abolition d'une délivrance pour les Trois Dieux.
Peut être qu'au plus profond de sa conscience , subsiste l'envie d'être désireuse , d'avoir comme tout le monde un rêve personnel. Mais pour un instant présent , le seul fait de bien servir et de se vouer corps et âme à son Dieu , lui profère une satisfaisante position.


*Pouvoirs:

Ils sont insensibles aux armes normales, type fer, il faut qu'elles soient enchantées ou en argent pour les blesser. De plus, ils peuvent enfermer quelqu'un dans un cauchemard pendant une certaine durée, et ils se regénèrent en absorbant la vie des plantes, des animaux, ou même des gens.(vive le copier , coller =p) Alanhäre à également -par un mystère préalable- un autre pouvoir qui lui confère le don de Geler n'importe quelle visée.
(à plus ou moins de puissance)

*Armes:

Alanharë est très portée sur les armes. Non pas pour leurs aspects , par côté sentimental , mais car elle aime tuer et verser le sang. Une certaine extériorisation –entre autre – qui la rend enviable de découper , hacher ou simplement égratigner de sa lame un morceau de chair.
C'est dans une certaine mise en cause , que sa farouche appréciation de la douleur peut atteindre des niveaux hyperboliques et horribles.
Elle est toujours munie d'une grande dague en argent , soufflée en plusieurs éclats de décoration qui ne la rend que plus belle aux yeux de la jeune Erewent.
Et accroché à sa ceinture , ballotte un fourreau possesseur d'une longue épée formée d'alliage inconnu. Cette dernière à la poignée bleue , paraît singulièrement anodine pour un avis extérieur, mais reste l'arme fétiche d' Alanharë , qui ne s'en sépare presque jamais. (Tout comme sa bague)


*Description physique: (à editer)

*Description morale: (à editer)


*Famille: C'est Fall sa famille ! *o* J'ai pas le droit ? Alors il n'y a que son père qu'elle puisse connaître et qui , vraisemblablement , est toujours vivant. Mais juqu'à quand ? ^_^

*Autres:

Autres: Ne floodez pas à la suite de ma fiche de présentation sinon je vous bouffe (même toi Mikä *o*)

*Comment jugez-vous votre niveau RPG? *Pars se cacher*

*Questions/Remarques? Oui! mes remarques...c'est que j'en ai pas ( )

*Code: [ OK par Mike

Histoire :


Un nourrisson riait , son petit menton tremblotant au même rythme que son souffle..étrangement glacé. Il tapait des mains avec joie et continuait de s'amuser , ce qui est en soi un exploit pour un bébé de 8 mois.
Et au sol , à ses pieds encore inexpérimentés se trouvait un corps.
Il était dur de distinguer grand-chose dans ce nuage froid , blanc et nacré d'immaculation . Mais avec un peu de persévérance on pouvait voir des cheveux noirs , remplis de reflets bleus…et une silhouette craquelée , pâle comme la mort dans une moyenne imitation des poupées de porcelaine.

Le plafond de la cuisine avait eu l'obligeance de lâcher l'étau de chaleur pour se couvrir d'un givre , qui gouttait au sol comme des pleurs...et dans cette ambiance en manque de réjouissance , le bébé donnait le rythme grâce à ses mains minuscules et innocentes.

Alors que l'hiver s'installait dans cette maison , et que la petite semblait n'être pas le moins du monde gênée par le froid avoisinant , la porte de la pièce émit un étrange bruit.
Entre le couinement et le grincement , elle restait hermétiquement fermée malgré les efforts d'un inconnu qui la tapageait à plusieurs reprises.
Pourtant, après quelques secondes interminables , la porte souffla une dernière minute avant d'exploser en projetant des éclats sur la table blanche , les murs blancs , et la petite…bleue.

"Mon dieu Alanharë !"

Le souffle coupé , ce qui semblait être le père du bébé regarda alternativement le verglas au sol , sa fille...sa femme , à nouveau sa fille..avant d'avoir un haut le cœur violent.

"Papapapapapa !" minauda la minuscule Alanharë avec amusement , sans cesser de taper des mains. Elle masquait de sa musique les bruits de vomissure de son père , qui après un vertige extorqué , attrapa sa fille dans ses mains rouges et brûlantes .

Il courut loin de tout , fit sauter la porte d'entrée qui ballotta avec consentement avant de trébucher dans le jardin et de poser son enfant avec une certaine peur , répugnance.

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Une case plutôt miteuse abordait toutes sortes de bibliothèques , d'objets qui ne servaient pas à grand-chose et entourait un salon rance , qui se réchauffait aux abords d'une cheminée ramonée il y a de cela fort longtemps.

"Non , je me fous d'elle !"

Un homme à la barbe naissance , aux yeux gonflés , les cacha à la fin de sa phrase dans ses mains. Il essayait vainement de contrôler sa tristesse , mais de toute évidence avait bien du mal. Car son interlocuteur , qui se redressa de son fauteuil , alluma un étrange papier qui lâchait une odeur poisseuse et âcre , avant de reporter son attention sur l'homme malheureux , avec un sentiment proche de la pitié.

"Allons Anstor , tu peux empêcher tout ça..ce n'est pas une fatalité" dit-il après avoir tiré une longue bouffée du papier consumé , les yeux vagues.

"Pas une fatalité Ermon?! Elle est maudite , c'est un monstre et ça s'arrête là ! …Toute façon , je l'ai toujours su…" lâcha à contrecoeur Anstor , en hochant lentement la tête comme résigné.

"Je crois que..." Mais ce que croyait Ermon ne put jamais échapper ses lèvres , car avec une certaine surprise il entendit la porte de la case s'ouvrir d'un seul coup , comme frappée d'une bourrasque.

"Salut les vieux !" lâcha Alanharë d'une voix forte. Elle s'était avancée d'un pas dans le salon, qui semblait être , de toute évidence , la salle d'entrée : et lança son regard sur son père et Ermon . A en juger par l'expression de son visage , l'ami d'Anstor ne sembla pas lui convenir , et après une seconde de silence elle railla la pièce de sa voix

"Je te félicite pas père , niveau connaissance tu tombes bien bas".

Anstor se releva comme piqué à vif, la mine fâcheuse et s'approcha de sa fille avec danger. Dans ses yeux brûlaient la rancœur , l'impatience...la fureur; et ses doigts se replièrent immédiatement sur eux-mêmes dans un geste combatif.

"Présentes tes excuses à Mr Ermon, Alanharë." Dit-il avant de s'arrêter tout près de sa fille , qui de toute évidence s'en contre fichait royalement.

"Tu me prends pour qui" cracha Alanharë avec fureur , en perdant du coup son sourire de critique. Ses habits noirs et provocants lui donnaient l'air encore plus dangereux et après plusieurs minutes de silence , l'atmosphère devint lourde.
Pesante mais surtout froide...oui étrangement froide..même glacée...


"Alanharë !!!" Anstor avait crié avec colère et sa bouche tordue en une diatribe salée relâcha un souffle embué.

"C'est bon! de toute façon je comptais pas rester" répliqua la jeune fille avant de faire demi tour et de claquer la porte avec ravage.


"Ce…cette sensation glacée ..qu'est-ce que c'était ?" Ermon qui ,n'ayant pas dit un mot lors de la rencontre ,semblait avoir enfin retrouvé le don de la parole, posa cette question avec horreur. Les yeux alertes , il regarda son compagnon , qui ,lui, prit tout son temps pour répondre. Enfin , après s'être avancé près de la cheminée en chauffant ses mains aux jointures fâcheuses , il consentît à lâcher sa phrase.

"C'était ma fille…"

Ils avaient discuté longtemps , comme deux guerriers sérieux qui préparent un assaut important. Le feu de l'antre brûlante avant eu le temps de se consumer , les bouts de bois étaient devenus cendres et une légère fumée s'échappait des copeaux pour embaumer la pièce d'une étrange odeur.
Mais Ermon et Anmor n'avait pas pris compte de ces détails , et malgré l'heure avancée , ils consentirent à partager une dernière goutte d'alcool , comme pour seller un pacte important.

"Mais tout ce que je t'ai dit , c'est rien comparé à ses 8 mois...." Avoua Anmor avec détachement , comme éméché par la bouteille presque vide.

"Ri..rien ? Qu'a-t-elle…fait…de plus grave ?" Son ami lui demanda ça avec des yeux exorbités , comme si il n'en croyait pas ses oreilles. Ses mains serraient le goulot de la bouteille qui avait du mal à viser les verres : de toute évidence il supportait beaucoup moins bien l'alcool qu'Armon , ou alors peut être n'était-il pas habitué à boire..tout simplement.

"Elle a tué sa mère" murmura le conteur

La bouteille tenue en équilibre par Ermon , tomba sur le parquet rêche de la pièce dans un bruit lourd . Il fallut un bon moment pour que l'homme reprenne ses esprits et dans les volutes de la fumée odorante , dans le sombre salon seulement éclairé de trois bougies , il ferma enfin la bouche mais ne répondit rien.

"Ouais…et j'ai tout vu. Le cuisine était gelée , le dîner venait à peine d'être posé. Moi j'ai senti que ça n'allait pas alors j'ai accouru mais sous le froid , la porte était complètement givrée…tout était mort depuis longtemps."

"Bon sang mon cher ami….si les flammes de l'enfer ne t'avaient pas sauvé" concéda Ermon en se frottant les yeux , comme si il avait vu la scène depuis le fauteuil au point de s'en brûler les iris.


L'ami en question ne put s'empêcher de verser une larme , et à contrecoeur il souffla une phrase des plus sincères : "J'aurais mieux fait de mourir"
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"Eh le cadavre !" Un jeune bambin de la rue , qui avait des joues rondes et un regard ravi , s'avança vers Alanharë en courrant.

"Qu'est-ce que tu me veux le mioche ?" grogna la jeune fille pour toute réponse. Les yeux fatigués et les habits crasseux , elle semblait avoir passé la nuit dehors...une fois de plus.

"C'vrai c'que tout le monde raconte ?"

Alanharë avait passablement l'esprit agacé à cause de ruelles sombres qui ne lui convenaient pas. Pourtant , malgré son air fétiche et sa peau extrêmement pâle elle ne se présentait pas au pire de sa forme , même si le meilleur n'était pas non plus envisageable. Alors , au lieu de laisser le jeune garçon dans ses quolibets habituels , elle changea son habitude pour le dévisager.


"Et qu'est-ce que qu'on raconte ?" demanda-t-elle avec lassitude.


"Bah on m'a dit que t'avais tué ta mère."

Sous ces mots la jeune Erewent qu'était Alanharë se réfracta dans un mouvement convulsif. Ses yeux s'étirèrent avec horreur mais elle ne bougea pas et resta avec antipathie au même endroit.

"Qui t'a dit ça mon bonhomme ?" susurra-t-elle d'une voix lourde et mielleuse qui ne lui convenait pas. Le garçon , qui ne semblait pas avoir vu le changement d'attitude d' Alanharë , étira son sourire méchamment

"Qu'est c'que j'en sais moi."

Du à une placide folie , ou bien à une extravagante fureur la jeune Erewent attrapa le garçon par le col. Son souffle glacial commençait à empourprer le visage du bambin qu'elle soulevait obstinément et ses yeux verts dardèrent le visage effrayé de sa victime. Il lui semblait bien risible que son acharnement se calme et à cette heure ci , à cet unique moment , une seule réponse l'importait.

"Qui ? ..tu vas me le dire..?!" Elle commença à ballotter son poids comme une vulgaire poupée de chiffon "dis le moi !"

"C'est un vieux! S'appelle Ermon j'crois ! Pitié laisse moi descendre j'sais rien de plus c'est Contrant qui m'a tout raconté à moi ! Pitié je Humf!!..." Le garçon tomba sur les fesses au sol en tremblant de frayeur , mais également car il était frigorifié. Ses larmes ne purent s'empêcher de dévaler la pente de ses grosses joues et avec un acharnement inquiétant il grattait son visage pour y faire tomber des particules glacées , des morceaux de neige tel des flocons , qui lui collaient à la peau.

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Cette fois-ci Alanharë ne se pria pas pour laisser la porte du salon entière. Ses paumes glacées s'attaquèrent au bois poussiéreux de l'entrée , au moment même où elle avait osé les poser. Les craquements sinistres de la matière givrée cessèrent lorsque l'Erewent y porta un coup empli de colère , d'une fureur amère et incontrôlable ; et tout se cassa dans un bruit abrupt.

"Espèce de saoulard , alors comme ça tu t'amuses !"

Elle avait gueulé devant son père qui , de ses yeux bouffis essayait de se réveiller après une soirée de plus à se lamenter. Le canapé sale grinça , lorsqu'il se redressa et une seule minute de temps vérifia l'impression de la jeune Erewent : elle ne s'était pas trompée , il avait encore abreuvé de son estomac l'alcool de sa cave.


" Al….Alanharë ?" bafouilla Anmor , la mine toujours floue.

"Oui c'est ça , c'est ta chère fille qui te réveille." A cette phrase son visage prit un air sauvage et obtus. Sa peau était d'une pâleur inquiétante et seul ses lèvres d'un rouge sanguinolent prouvaient qu'elle n'était pas morte.
Ses doits plongèrent alors vers le col de son père et se resserrèrent en une étreinte glaciale. Mais après plusieurs minutes d'une même position , où la main d' Alanharë commençait à givrer les habits d'Anmor , ce dernier fronça avec un air d'obsolescence ses sourcils, avant de lui faire lâcher prise dans une exclamation farouche.

"Saleté de feu" cracha la jeune Erewent en serrant le poing pour estomper sa douleur

"Oui quelle saleté de pouvoir , sans lui j'aurais pu mourir" souffla son père en un triste sourire. Il ne semblait pas ébranlé par l'acte de sa fille , ni même inquiet mais juste ..passablement las et fatigué.

"Mélodramatique ! Quelle belle comédie tu te permets de me jouer , mais crèves ! Vas te jeter du haut d'un pont et je t'y pousserai sans rancune !"

Le souffle de la jeunette était saccadé et toujours aussi froid. Dans ses yeux se lisait un unique message : celui de faire souffrir , mais malgré sa puissance et son air intimidant , il semblait qu'Anmor avait l'esprit ailleurs. Le cliquetis d'une horloge vrilla quelque part , alors que la seule famille se toisa , puis le père décida de casser la glace .

"C'est ta mère c'est ça ?"

Cette question prit de court Alanharë. Elle lâcha son air furieux pour adopter un étonnement douloureux , mais ce bref passage de sentiment ne dura qu'une seconde , avant qu'elle ne ressente plus rien , à l'extérieur du moins.
Toujours aussi implacable , son père se leva lentement et grinça des dents sous le coup de son mal de tête.

"Pourtant tu dois avouer ..que je n'ai pas menti"

"La ferme…ce n'était pas ma faute" murmura-t-elle avec arrogance , les sourcils froncés en une nostalgie difficilement acceptable

"Si tout est de ta faute , et tu le sais très bien ! Tu fais partie de ces Erewents qui aiment tuer , rendre fous ..tu es comme la plupart de ces races : une horrible…"

"Fermes-la!" Elle s'était entendue crier en un sanglot étouffé , mais malgré les yeux qui lui piquaient étrangement , elle prit le courage de rire de bon cœur , comme insensible à toutes ces paroles.

"Tout compte fait , tu n'as pas tord.- exclama-t-elle , toujours hilare - Ma mère n'était qu'une pauvre cruche seulement efficace pour jouer les bonniches. Crever fut sa meilleur façon de servir."

A la fin de sa phrase , elle sentit une brûlure dans son dos et prit un temps assez long avant de comprendre que sa chemise était en feu. Sans perdre de sa prestance , elle passa ses longs doigts pâles sous son vêtement , pour poser sa main dans les flammes , qui s'éteignirent progressivement. La douleur lui arrachait la peau , rongeait de ses minuscules dents la moindre parcelle de sa colonne vertébral , et lorsque la chaleur fut remplacée par l'habituelle glace de son épiderme , la vive douleur qui lui congestionnait l'échine , sembla crier de plus belle.

"Tu n'es pas ma fille , tu ne l'as jamais été" dit Anmor avec une voix neutre et profonde.

"Au moins , nous aurons été d'accord sur un point" avoua la jeune Erewent en un sourire hachée et pragmatique. Ses cheveux bleus virevoltèrent sous l'effet du courant d'air (maintenant que la porte n'existait plus) , et après un geste désinvolte vers le cadre inférieur de la cheminée , Alanharë se retourna et sortit sans un regard en arrière , définitivement et sans rancune.


Après une année passée dans les sévices des rues poisseuses , sombres et malfamées des pauvres quartiers , Alanharë devint plus méchante par adaptation que par véritable envie. Ses chargements de préjudices l'ont transformée depuis sa plus tendre enfance , mais le fait de ne plus avoir aucune attache familiale n'a pu qu'aggraver le cas impérieux de la jeune Erewent.
Ainsi sa manière de diriger , lui a voué l'envie de torturer , de faire mal et de sentir les pleurs de ses martyres incapables. Sa véritable vocation semblant être son jugement propre et justifié.
Rentrée dans les rangs de Fall dès l'âge de 18 ans , son cheminement a su développer ses pouvoirs à l'apogée de ses espérances et elle reste convaincue de sa ferveur envers le Dieu maléfique d'Erin , qui la rattache à sa propre attitude.

*Description physique:

Le physique de l'Erewent a toujours été un côté qu'elle trouvait peu enviable. Ses intentions lui confèrent une sûreté à cause de son corps frêle , blanc et pâle comme la mort elle-même.

Dès son jeune âge , lorsqu'elle se tapissait dans les coins sombres et ne souhaitait pas jouer avec les autres , on s'adonnait même à lui donner des surnoms synonymes : le plus populaire étant "le cadavre".
Par ses cheveux bleus , elle faisait don à l'étrangeté même du monde. Les jeunes enfants pariaient souvent, pour quelques pièces d'argent, sur le compte d''Alanharë . On disait : "Qui a le courage de parler au cadavre !" ou "Eh , pour trois pièces tu la touches ?!"
Ces balais incessants de moquerie auraient du rendre folle la jeune Erewent , mais ces méchancetés gratuites et cette solitude habituelle la forgèrent dans un caractère prédisposé au machiavélisme.

Ses yeux qu'on croirait d'un bleu irréel , sont différents du reste de son corps , un peu comme un défaut enviable. Apprivoisés d'un vert éclatant , ses iris lui donnent un visage réveillé , sans cesse chaloupé de lumière mais également rêveur , et l'éclat de ces deux prunelles soutient qu'elle vit encore , malgré les impressions de son corps frigorifié.

Elle n'a pas de forme dîtes "appréciables" ou "prolongées" mais juste une silhouette qui la classe dans le tiroir du sexe féminin, sans aller plus loin dans la recherche des meilleures catégories physiques. Malgré tout , cette croyance glacée qui lui est propre , met en évidence une similarité avec le calme , la douceur. En généralité , elle fait vivre par delà sa représentation : l'intention semblable de la fragilité. En la voyant , quiconque a l'impression de pouvoir la casser rien qu'en la serrant , ou pire , rien qu'en la tapant , et sa carrure des plus fétiches appuie obstinément sur ce détail flagrant même si ce n'est qu'une illusion …même une très grande illusion.
Car loin d'être vite fatiguée , ou pareille à l'éphémérité d'un coup , Alanharë est d'une resistance incroyable. Son corps mince et effroyablement froid, ne lui permet pas de frapper avec une force à tout épreuve , mais son endurance la tiendrait une journée entière au combat , sans s'écrouler par cause de fatigue.

Pour essayer tant bien que mal de passer inaperçue , elle a pris l'habitude ,dans les endroits les plus bondés, de se tapir dans un accoutrement noire , une espèce de grand manteau à capuche. Mais à l'intérieur de cet habit mort , Alanharë ne cache pas son étrange et envoûtant physique qui lui arbore la caractéristique de sa personne , comme une grande marque de fabrique ; en ayant une robe bleue légère et qui précède ses genoux , son corps d'un blanc immaculé ressort d'autant plus .(Et pour les plus calculateurs , une balafre d'un blanc cassé arrive à se percevoir lorsqu'on se dos est mis à nu , parcourant son échine à la manière d'une malédiction vivace , seule vestige de son amour paternel achevé.)
Dans les endroits les plus froids , on pourrait croire qu'il est improbable qu'un tel accoutrement lui reste sur la peau , mais l'habitude frigorifiante de son pouvoir qui parcourt ses veines sans cesse , lui donne une autre conception du froid et des frissons dus au gel des concession , qu'elle n'éprouve presque jamai.

Ainsi , pour certains elle semble la réincarnation des morts ; pour d'autres , elle fait penser à la lumière des grands froids d'hiver , qui créent l'aurore boréale.
Et attentive , l'Erewent rigole de son physique sans croire qu'un jour on puisse , l'apprecier ou plus fort encore : l'aimer , car par vérité ardue , elle n'a jamais connu ce mot qui lui paraît grotesque.

Description morale :

Le moral d'Alan est peut être d'une grande simplicité.
En général , chacun s'adonne à être étrangement complexe ou trop confu pour réfléchir correctement à l'issue de ses émotions.
Mais notre Erewent n'est rien de telle.

On pourrait dire pour les simples d'esprits , qu'elle réagit à la manière d'un animal : avec instinct.
Mais loin de se porter libre d'une louve , elle reste attachée par une laisse consentante, à son miséricordieux maître. Ne vivant que pour lui , au plus profond des épargnes de son inconscience , Fall lui subjugue le fait de ses réflexions.
Ainsi elle n'a de préférence , que pour les choses portées sur lui , ce qu'il aime lui est adoré , ce qu'il déteste lui est haï. A la manière d'une assez bonne imitatrice , elle se convint pour chaque jour que les pensées de ce Dieu sont les meilleures ,et que lui seul peut détenir la réflexion ultime et clairvoyante. Est-ce d'une grande vérité ? Sûrement pas le moins du monde , mais l'esprit d'une Erewent isolée ne peut être pris en compte que par l'absurdité de l'endoctrinement.

Néanmoins cette adoration exagérée n'a jamais eu raison de son caractère , et pour peu, il serait fort inconvenant de dire qu'elle reste vide...et platement émotionnelle.
Son esprit se courrouce à la manière de ses pensées. Le mot "neutralité" lui est pratiquement inconnu et le seul fait de se reprendre , de rester calme et réfléchie lors de ses crises de colère est d'une rareté incontestable. Dans une grande généralité des cas , elle perd vite son contrôle nerveux ; et ce défaut peu enviable lui coûte souvent l'avantage de son adversaire.

Mais un seul sentiment arrive à braver la tempête de ses intuitions : la tristesse. Cette dernière se cloisonne dans une tôle froissée, très loin au fond de son corps et elle ne se déniche que rarement, pour flairer de son museau la faiblesse qui convient d'habiter parfois Alan.
Ses rires , malgré les rumeurs, sont bien présents ; mais l'humour qui l'habite est le plus souvent d'un noir écoeurant , abjecte. Le fait de voir un homme trébucher, sera loin de lui décrocher un sourire , mais si en tombant il ne relèverait jamais , alors son défoulement ironique parvient à ses lèvres comme l'un des plus exquis événements.
Ayant vécu la plupart de son enfance dans des rues en décomposition, le moral d'Alan est d'une force inébranlable. Telle une tour entourée des plus hautes cloisons de ferraille , son sang froid n'épargne aucun lieu et sa déstabilisé ne survient qu'aux encontres de son maître.
Ainsi , détentrice de sa propre observation , personne n'a pu encore la voir pleurer dans les rangs de Fall , et si une larme parvient à s'écouler , c'est souvent du à une poussière résistante.

La ténacité d'Alan peut frôler un paroxysme des plus inquiétants , et son envie d'aller au bout des choses , de faire en temps voulu et avec qualité , la rend la plus maniaque des perfectionnistes. Néanmoins s'il convient à certains de réfléchir pour comprendre , notre Erewent préfère l'action à la philosophie ; et le seul moyen d'achever ses réflexions restent les marches incessantes entre deux point d'une salle , ou un brave assassinat dans la sombre allée de son chemin faramineux.

A son regard froid et distant , la preuve de son contraste émotionnel prouve encore une fois l'erreur de tous. Et le fait de paraître muette et timide n'est qu'une illusion de plus. Elle aime enrôler les gens , les entraîner dans l'envie des paroles qu'elle leur abreuve et sacrée dans son tempérament , il lui fallait bien draguer les âmes perdues.
Son regard révélateur , sa voix glacée mais douce , a souvent rentré en transe l'inconscient homme d'un soir qui se retrouve bien sot lorsque son ventre empale la lame. Mais le fait d'aimer la mort , ne la pousse pas toujours à tuer , et savoir attirer les personnes dans ses bras est plus un besoin satisfaisant , qui lui donne l'impression de manipuler à sa guise.

Enfin pour savoir englober le caractère d'Alanharë il ne convient que d'une seule obligation : celle d'être machiavélique et de le ressentir avec fierté.

Oui ne pleures pas Lyrka ...mais si tu veux vraiment te plaindre tout est de la faute de Mikaël *montre du doigt* ^__^

Pfpfpf Bandes de floodeuses , vous savez..ça se soigne =)

Merci pour ces bienvenues =p

Apparemment , je pense avoir fini ma fiche et j'attends quelqu'un pour la valider. (¨Pardon ? Moi boulet ? =p)

*Regarde son code avec espoir*

Merci mon Cheri =p=p

*regarde à nouveau son code* ...*regarde encore son code* *regarde...*

Mikaël est un nom masculin , mais peut etre que je me trompe =o

(Nath aussi est mon Cheri , j'ai pleins d'amants ^__^)

Merci