Erin
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 Les petits livres en recèlent parfois plus.. [Pv Mikä]

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Ambrosine Wilness
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Ambrosine Wilness


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MessageSujet: Les petits livres en recèlent parfois plus.. [Pv Mikä]   Les petits livres en recèlent parfois plus.. [Pv Mikä] EmptyVen 24 Avr - 17:54




Le jour se levait sur l'étendue fraichie par la matin et cette rosée persistante qui peuplait les moindres fissures des murs encore trop habités par le froid de la nuit venant de prendre fin, ne faisait qu'accentuer cette impression d'engorgement due à l'humidité.
Le cycle de la journée prenait son murmure de réveil dans les rayons du soleil venus souhaiter la bienvenue, tandis que la plupart des gens était encore profondément endormie, peuplée de rêves qui n'avaient de rapport avec la réalité que la connaissance d'une vie entière..
Mais il existait des êtres qui , dans cette pâle lumière de la matinée, étaient les seuls à ne pas se soucier ni du temps, ni de l'habituelle intercalation des étoiles et des nuages...des êtres qui semblaient survoler à même le sol pour ne pas avancer mais juste vaquer, de ci, de là, comme pourraient le faire des âmes en peine..
Certains se croisaient, comme deux personnes similaires trop désabusées par l'existence pour avoir le courage de se saluer ; et d'autres cherchaient des coins miteux pour fuir un monstre que seuls eux pouvaient appréhender le mieux...
Ils donnaient l'impression d'être des fantômes...oui des fantômes , et il ne fallait que peu de conscience et de logique pour comprendre, qu'à défaut de n'être ces présences translucides sans parole, ils ne leur ressemblaient que trop.
Parmi tous ses êtres de remords faits, parmi ces ectoplasmes à la coquille creuse mais à la vie encore présence, bien que pâle imitation de celle qui conférait à un homme la couleur de ses joues, se trouvait une présence notoire, qui était trop jeune pour se proclamer Tasmant.
Elle avançait lentement vers la place de la ville qui vivotait encore, ses petites mains à l'intérieur des poches de sa tunique à fleurs, cette dernière se balançant au rythme de ses foulées pesantes. Ses yeux rivés au sol comme pour y déceler un énorme cratère survenu ici pour la surprendre, son allure était prudente, son visage feintait la concentration.

Et, bien qu'étrange énergumène car trop sérieuse pour son âge, personne ne lui portait le plus petit regard. Chacun passait son chemin, homme comme femme, humain, elfe comme Tasmant, pour rejoindre ce qui les attendait ailleurs. Et cette jeune fille elle-même ne donnait pas l'impression de faire attention à eux ; comme si elle avait été trop habituée aux présences pour s'en soucier ou , comme si jeter un oeil à ces gens aurait pu s'avérer dangereux..

Ses grosses bottes claires en cuir, lacérées par endroits, gravissaient une à une les marches qui conduisaient à la plus imposante bibliothèque de cette ville encore suspendue ; pressées d'arriver jusqu'à destination. Lorsqu'elle finit par pousser le battant de l'entrée, toujours avec une discrétion toute particulière, un courant d'air s'infiltra de sa seule présence, rabrouant son habit et faisant virevolter ses cheveux autour de son visage , n'accentuant qu'encore un peu plus cet aspect fantomatique qu'elle arborait en temps normal. L'homme posté à l'accueil leva son nez vers elle avec lassitude ; avant d'ouvrir sa bouche en un "Oh!" de surprise.
Il la regarda s'avancer jusqu'au comptoir, inchangée dans sa démarche qui se voulait salutaire.


"Ca alors, Ambrosine ! Quel bon vent t'emmène jusqu'à nous ?" s'exclama-t-il finalement, une fois qu'elle eut posée ses coudes pâles contre le long trançon du soit-dit bureau.

"..A preuve du contraire, je vais faire ce que j'ai toujours fait.. C'est à dire lire, si tu le veux bien ?" dit-elle d'une voix claire, un éternel sourire sur sa bouche pâle.

L'homme de l'accueil hocha sa tête , ravie d'entendre ce qu'il avait cru ne plus jamais ouïr. Il tourna sur lui même, faisant grincer son tabouret en bois lourd, et ouvrit un tiroir ; dos à Ambrosine.


"Cela faisait bien longtemps que tu n'étais plus venue ! Moi qui pensais que tu avais fini par lire tout ce qu'il y avait à lire ici!" céda-t-il, incapable de ne pas en dire d'avantage.

Lorsqu'il se tourna à nouveau pour tendre une étrange clé rouillée à Ambrsosine, cette dernière arbora une profonde joie sur son visage, ses prunelles impavides visant celles quelques peu interrogatives de l'homme.


"Moi même je le croyais , mais ... j'ai eu tord." avoua-t-elle, un rire silencieux et mutin d'entre ses traits. Elle attrapa avec précaution la clé et lui lança un clin d'oeil de remerciement, petit mouvement amical.

"Même les plus vieux d'entre-nous ont encore des choses à découvrir. N'oublie pas de me déposer ta clé, une fois que tu auras fini par trouver ce que tu cherches !" notifia-t-il, remettant correctement le socle de ses lunette sur l'arrête de son nez.

Ambrosine tapa le comptoir de sa paume d'un geste qu'elle voulait affirmation, avant de se détourner pour s'engager entre le rayonnage qui s'étalait à perte de vue ; les bouquins faisant offices d'encyclopédies casées dans les espaces impeccables mais usées des étagères. Tournant l'unique clé entre sa main menue et pâle, elle ne s'attardait sur aucun des livres postés; comme si elle les connaissait tous pour les avoir relus et relus mainte fois.
Et sûrement était-ce le cas...

Finalement, une suffisance marquée par ce qu'elle s'apprêtait à faire; sa main occupée logea le clé dans la serrure d'une porte , qui se trouvait cachée par un meuble antique. Un déclic se fit entendre, timide tintement, comme les battements discrets des ailes d'un papillon et l'entrée grinça d'elle-même..s'ouvrant sur une petite pièce sombre qui sentait la moisissure.
Ambrosine s'engagea dans ce berceau endormie à pas feutrés, comme pour ne pas troubler cet état d'hibernation qu'avait vécu les ouvrages. Elle s'approcha de ces derniers, le regard pétillant , et posa ses doigts graciles sur la reliure, les écritures qui semblaient faîtes de feuilles d'or..sur les inégalités des couvertures poussiéreuses..pour enfin en dégager un bouquin de façon délicate.
Parmi ce choix hétérogène d'encyclopédies, il était sans aucun doute le plus petit livre, mais également le plus fin dans cette étendue de pages froissées. Pourtant, happée par sa trouvaille, Ambrosine ne s'attarda pas d'avantage en ces lieux..
Et c'est dans un bruit plus sourd que la fois précédente, que la porte claqua ; et -qu'après avoir refermé cette drôle de pièce- elle s'approcha de nouveau vers le gardien de la bibliothèque qui lisait un rapport , ses yeux furtifs allant de part et d'autres de la feuille à une vitesse affolante.

Sans un mot, elle reposa la clé sur le comptoir , son regard rivé sur le livre qu'elle tenait en main comme s'il s'agissait d'une bouée de sauvetage ou d'un objet précieux.


"Tu as trouvé ton bonheur Ambrosine ?" demanda l'homme sans cesser de lire sur son papier.

"Oui...oui je le crois bien"

"Alors bonne lecture" dit-il, un étrange sourire au coin de ses lèvres.

Ambrosine s'apprêta à tourner les talons , mais se ravisa soudain.


"Olber ?" Et on sentait l'amusement teinter dans ses vocalises

"..Ambrosine?"

"Est-ce grave, si je reste plus longtemps que prévu ?"

Enfin, l'homme s'arracha à sa lecture, une expression nostalgique sur son visage. Il passa une main dans ses cheveux, remettant en place les quelques mèches argentées qui parsemaient encore son crâne.

"Non Ambrosine..la porte une fois fermée à clé, je ne doute pas que tu pourras sortir tout de même. Mais, pense à poser ton ouvrage sur mon bureau avant de passer à travers les murs.."

Rassurée par cette réponse, Ambrosine ne prit pas la peine de le remercier ; le coeur y étant d'avantage rien qu'en plongeant ses prunelles vivaces dans les siennes.
Elle s'éloigna du bureau, de la porte d'entrée ainsi que d'Olber; imposant une distance aussi grande que pouvait lui offrir la vaste bibliothèque...avant d'accaparer une chaise, qu'elle traina jusqu'à un cul de sac que formaient les diverses rangées ; et de s'y assoir , tout à son aise..
Elle déposa avec délicatesse le livre sur ses genoux repliées, agita ses doigts qui brûlaient d'envie de toucher les feuilles cornées par les aléas du temps, pour enfin tourner la première page ; ses lèvres murmurant en silence...

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Mikaël Eòghan
~> Admin Polaire <~
Mikaël Eòghan


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MessageSujet: Re: Les petits livres en recèlent parfois plus.. [Pv Mikä]   Les petits livres en recèlent parfois plus.. [Pv Mikä] EmptyLun 31 Aoû - 16:42

Mikaël s’était rendu à Tara la veille. Il fallait environ une journée de cheval pour joindre la grande route et rallier la capitale. Un chemin guère long, par rapport à la durée habituelle des voyages de l’hybride, mais qui aurait été facilité par une porte magique comme on en trouvait à chaque capitale. Seulement, pour une guilde qui se targuait de sa discrétion, ce n’était pas une solution envisageable. Cela n’empêchait pas les disciples de Fall d’effectuer très régulièrement des allers-retours pour effectuer des missions ou bien rejoindre leur propriété résidentielle. Dans le cas de Mikaël, combien de fois avait-il réalisé le trajet pour ses longues recherches ? Une fois de plus, il effectuait une démarche personnelle qui devait le mener à la bibliothèque de Tara, ce grand bâtiment qui conservait tant d’archives, de manuscrits, de grimoires et autres ouvrages divers et variés. Mikaël lisait beaucoup d’occulte, d’histoire et de mythologie. Sa propre bibliothèque était d’une taille considérable, et c’était un des rares plaisirs qu’il s’offrait encore aujourd’hui. S’il avait –lâchement ?- abandonné la plupart de ses loisirs et des choses qui le satisfaisaient, il avait conservé son goût pour la lecture et l’exploration des temps qui n’étaient pas les siens. Mais il ne s’autorisait pas les lectures personnelles. Il n’avait pas le luxe de perdre son temps, lui. Aussi, son déplacement en ce haut lieu n’était motivé que par la recherche de renseignements à offrir à son maître. Il trouverait sans nul doute l’ouvrage qu’il recherchait aux milieux des étalages croulants sous le poids de la littérature. Il avait déjà entendu parler de la Clé de Roeg, vaguement. Il avait sûrement lu quelques chapitres à son sujet ; il y a longtemps. Et il avait dû oublier, comme un écolier qui une fois à l’âge adulte ne se souvient guère des multiples leçons qu’on lui a enseigné.

Cherchant à profiter du calme de la bibliothèque avant le déchaînement de visiteurs et autres flâneurs, il s’était levé bien plus tôt qu’à son habitude. Le soleil pointait à peine ses doigts pâles et rosés au-dessus des bâtiments, à l’est. Un soleil timide en cette saison de printemps qui arrivait. Ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle. Ils avaient perdu énormément de temps depuis la Samain. Et le temps était proportionnel à la route parcourue par leurs ennemis. Quoique ces derniers devaient avoir à peine commencé leur voyage, trop occupés encore par la récolte d’informations utiles quant au chemin à suivre. Vêtu de la même tunique noire dont il avait l’habitude, et qu’il troquait en été par un tabard sans manches, il marchait tel un fantôme dans les rues de la capitale où déjà, les marchands installaient leurs étals. En cette journée oisive, ils allaient gagner leur pain avec facilité. Un long hiver à l’ombre de la Tour avait pâli un peu plus encore le visage déjà peu coloré du demi-Erewent. Maintenant qu’il avait Nathaniel sous la main, il n’effectuait plus en personne les multiples voyages que requérait sa fonction. Il souffrait un peu de l’inactivité, comme toujours. Une énergie qu’il murait sous une chape de glace ne demandait qu’à s’échapper, comme d’habitude. Belle ironie du sort ; vu sa condition physique aussi excellente que celle d’un poulain poussif, il aurait été beau de voir ce déchaînement à l’œuvre au niveau des muscles. Cette pensée lui tirait une expression à la fois amère et railleuse qui ne s’exprimait que par un infime mouvement des muscles du visage. Sa contrariété n’était que passagère, il le savait. Ou plutôt, il n’était pas sans ignorer que l’esprit détenait une admirable capacité de refoulement et que le sien s’en servait sans vergogne.

Ces pensées s’évanouirent alors qu’il grimpait rapidement les marches menant vers la plus grande bibliothèque que possédait la ville. Malgré sa taille, elle se laissait parfois distancée par de plus petites qui possédaient des ouvrages rarissimes et plus de prestige. Il avait dû dénicher des ouvrages couverts de poussière que personne n’avait lu depuis près de deux cents ans, lors de ses recherches plus poussées. Mais il valait mieux commencer par le plus grand des bâtiments, celui qui recevait chaque année des centaines de nouveaux livres, parfois très anciens, et qui cultivait l’honneur d’avoir le titre de la plus vaste bibliothèque d’Erin. Honneur largement disputé par des privés cherchant se tailler une réputation de littéraire et d’homme de culture. Mikaël ne possédait qu’un nombre respectable de ces livres, cherchant sinon dans le centre de la Guilde, mais la moitié de ses propres écrits étaient infiniment précieux.
Il maugréa mentalement en arrivant essoufflé à la grande porte qu’il poussa avec humeur. De toute manière, même cent fois plus aimable qu’il ne l’était, il aurait gardé un caractère de mécontent avéré. De plus, la douleur inhabituelle qu’il ressentait le laissait facilement croire que l’air vif des nuits de fin d’hiver avait su réveiller et souligner, une fois de plus, les imperfections de sa santé. Un éclat plus froid que d’habitude vint habiter ses prunelles, signe de sa contrariété.

Sans prendre la peine de saluer l’obscur bureaucrate assit derrière une table miteuse, il se dirigea droit vers les rayons qui l’intéressaient et commença à les parcourir. La salle était déserte, à l’exception d’une jeune femme assise au bout de la rangée, plongée dans sa lecture. Il ne lui accorda aucun regard tandis qu’il repérait des ouvrages déjà maintes fois parcourus et dont il avait tiré toutes les informations nécessaires. Si les assemblages de papier, d’encre et de cuir auraient été des hommes, et les renseignements qu’ils contenaient l’énergie qu’il savait si bien soutiré, il ne serait resté que des coquilles vides dénuées de toutes forces vitales, dévorées par un esprit à l’appétit encéphalique. Ecartant d’une main habituée ce qui obstruait sa vu, Mikaël repéra un vieux livre écrasé derrière ses congénères. Pauvre petit. Il reconnut la couverture brune illuminée par des lettres d’or, et s’empara de sa trouvaille. Il le feuilleta rapidement, avant de s’asseoir face à la demoiselle pour mieux lire les passages qui l’intéressait. Ses doigts distraits s’emparèrent de sa sacoche, attrapèrent quelques feuilles craquantes soigneusement roulées, les étalèrent et entreprirent de retranscrire certaines phrases qu’il aurait plus le temps d’étudier à loisir chez lui.

C’était des formules sibyllines, fatigantes à déchiffrer. Des signes cabalistes, des schémas griffonnés, tout ça pour découvrir juste le nom de l’auteur plus approprié à révéler ses savoirs que celui qu’on avait sous la main. Une quête de bouquins en bouquins, longues, fastidieuses, exercice dans lequel Mikaël excellait, aussi rôdé qu’il était à l’art et à la manière de décrypter. Cela lui rappelait les mois au combien pénibles qu’il avait vécu dans ses appartements de la Tour, ou plus exactement dans son lit, à écouter la voix flûtée de Tebi lui lire sans relâche les passages qu’il réclamait. A sentir son esprit le fuir comme une anguille dans une rivière, sans avoir eu le temps de bien analyser les mots. Et à répéter cette activité encore et encore, des vingtaines de fois, jusqu’au moment où il percutait réellement dans toute sa vérité les termes qui se révélaient alors inutiles. Rien qu’à y penser, un frisson lui hérissa la peau et il se mit à tousser. Tout cela n’avait rien à voir cependant.

Une vingtaine d’années à vivre, à chaque fois. Un nouveau laps de temps accordé, dont il n’était encore qu’au début. A vingt-sept ans. Autrement dit, il n’avait jamais été en si meilleure santé de sa vie. Car le développement d’une larve humaine n’était qu’une longue période de faiblesse, et les autres années, la fin de ce qu’il était sensé vivre. Quel timing parfait, décidemment.

Il ne pu se retenir de tousser encore, et surpris dans son mouvement, sa main droite alla heurter l’encrier qui se trouvait au milieu de la table. Le petit vase se renversa, et son contenu noirâtre avec, apparemment d’humeur aventurière puisque le liquide se glissa jusqu’à l’autre bord de la table et se mit à dégouliner lentement, avec une grâce propre à ce genre d’incidents, sur la robe de la jeune femme qui lui faisait face. Et accessoirement, sur le livre qu’elle tenait entre ses mains, bien calé –selon toutes apparences- sur les genoux. Détestant se retrouver dans ce genre de situation qui l’obligeait à adresser la parole alors qu’il n’en éprouvait absolument aucun besoin, Mikaël releva l’encrier et s’excusa d’une voix qu’il essaya de réduire à un ton neutre, sans pourtant parvenir à en annihiler la froideur :

- Excusez-moi.

Les mots lui écorchèrent la bouche mais il valait mieux cela que de s’attirer les foudres de la femme et, en ce cas, des ennuis et des complications à n’en plus finir.

- J’espère que votre livre ainsi que votre tenue n’ont pas été abimés par ma maladresse.

Ben voyons. Avec l’étoile qu’il avait, aujourd’hui…
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