Galleon

*Nom de Famille: Il n’en a plus, mais avant, c’était Loglann

*Prénom: Galleon

*Sexe: Mâle

*Âge: L’équivalent de 17 ans d’humain

*Race: Erewent

*Affinité: Neutre (du côté de l’argent !)

*Désirs, ambitions: Devenir riche, échapper à ses origines.

*Pouvoirs: Insensible aux armes basiques, absorption de vie et prison de cauchemar.

*Armes: Epée longue et sa cape.

*Description physique:

Galleon est un erewent relativement petit pour un membre de sa race. Ses cheveux gris en pagailles coiffent un visage qu’on croirait neutre voire désabusé. Lorsqu’il n’arbore pas sa longue cape, il dévoile des traits fins et peu creusés, sauf à la commissure droite de ses lèvres. Il en résulte un rictus permanent qui, mêlé à ses yeux mis clos, lui donne des airs narquois et inquiétant. Il ne peut renier ses origines démoniaques car au fond de ses yeux irradie une lueur rouge du sang de son « créateur ». Il n’a pas une grande force, ce qui diminue sa maîtrise de sa lame, mais compense le tout avec une vivacité d’esprit et une agilité quasi féline. De plus il se plait à surprendre son adversaire en maniant sa longue cape en tant qu’arme.

*Description morale:

Galleon est un jeune impétueux un brin « j’menfoutiste » qui n’a pas une très bonne appréhension des notions de bien et de mal, ni même de justice. Pour lui, si toute action mauvaise doit être punie, alors une bonne doit être obligatoirement récompensée… Il aime la richesse et par la même occasion, est très radin et est à la limite de l’égoïste. Il se fout des autres et des conséquences qu’engendrent ses actions. Le concept de dommage collatéral ne lui effleure même pas l’esprit. Il est calme et froid verbalement, mais il a le sang chaud quand il s’agit d’agir. Il ne croit en rien sauf en lui-même et au pouvoir de l’argent et est par conséquent un incorrigible solitaire. Pourtant un improbable évènement va modifier quelque peu ce caractère…

*Histoire:

Oh oh ! L’Histoire avec un grand H !

Alors, au commencement, il y a le big-bang, la petite bactérie qui acquiert sa mitochondrie par endosymbiose, y a de l’oxygène, ça se multiplie, ça évolue, les dinosaures s’éteignent, y’a des singes partout et y’en a un qui crée le forum. Après y’en a un autre qui y participe et qui écrit dans un délire post-boulot acharné de vidéocodage ces quelques lignes qui font se poser des questions à tous les lecteurs et même à l’auteur lui-même sur sa santé mentale. Et là…

Quand la petite abeille rentre de son travail, satisfaite car elle a bien butiné le pistil de la petite fleur, et que Fall aie pleuré ses larmes enfantées de sang, Galleon Loglann, petit Erewent encore tout gluant et visqueux se fait éjecter pour le plus grand soulagement de sa môman, dans un monde brutal et sans pitié.

Yeah, j’ai finis l’intro, on peut passer maintenant aux choses sérieuses…
Car maintenant, Galleon est un jeune petit c… cabotin (non non c’est pas sa race), erewent de son espèce qui a passé sa vie, autrement dit ses 17 années précédentes, à effectuer de multiples bêtises et à faire l’école buissonnière le dimanche lors des messes de Fall. Et tout ceci avec une grande satisfaction, et surtout à son grand plaisir, au grand dam de ses parents. Ces derniers ne le privèrent pas de punitions toutes aussi sévères et immorales que les autres. Les crevasses béantes sillonnant le dos pâle et osseux de Galleon en disent long sur le temps passé sous l’impitoyable fouet de papa. Pourtant on pourrait trouver des excuses à ce mioche : il se sentait prisonnier, enclavé par l’éducation quasi sectaire de Fall et de l’environnement de la petite communauté dans laquelle il vivait : un groupement de familles aussi constipées spirituellement que peureuses, vivant dans le secret, la nuit et la morosité.

En vient le temps où trop, c’est trop ! Galleon, trop avide de monnaie (car les sousous, c’est son dada) se fraie un chemin droit à la trésorerie du temple voué à Fall. Sans aucun scrupule, et aussi parce qu’il n’a jamais adhéré à cette idéologie et qu’il se fout littéralement de son retour, il plongea le bras et soutira par poignées l’argent du pieu croyant. Mais il ne fut pas assez vif pour échapper au courroux de dieu.
Ses parents lui mirent la raclée du siècle, et au nom de Fall, l’impie fut chassé et banni de sa terre natale. Ils ne l’ont pas épargnés par hasard, car si l’exécution de Galleon était parvenu jusqu’aux oreilles de la guilde, ce serait également les parents et la communauté qui aurait pu être punie pour avoir échoué à l’éducation d’un futur disciple créature de Fall. Fall et sa progéniture se doivent de ne pas connaître l’échec. Ainsi, dans le plus grand secret, le sale gosse fut exilé d’Esgal pour être abandonné, seul au monde à Ker-Benn…

Cet évènement fut le plus gros choc de sa vie. On l’avait frappé, battu et humilié. On le déracinait pour sauver les apparences auprès de la guilde. Il se retrouvait seul dans une contrée encore rurale, avec cette lumière pâle et aveuglante, ces odeurs de natures trop embaumante… des sens qui se réveillaient un peu trop brusquement le bousculaient. L’environnement dans lequel il vivait anesthésiait la « vie ». Ainsi il réalisa qu’il était prédestiné à renier Fall le perfide. Il se devait maintenant de s’accomplir, de profiter de la vie maintenant qu’il était libre, donc, de faire fortune !

Cette nuit même, alors que le froid humide et le brouillard faisaient fuir les derniers habitants à l’intérieur de leur chôme, les cris de détresse d’une jeune pucelle innocente vinrent titiller les tympans de notre petit Galleon. Attiré dans la plus profonde des ruelles sombres et malsaines, trois vilains humains qu’on appelle vulgairement racailles, s’acharnaient à soutirer les derniers sous de la demoiselle, et ses dessous et son soutif par la même occasion.
Ils furent interrompus par l’erewent. Sans chercher à savoir ce qu’il voulait, le premier d’entre eux, un grand tout fin, tout sec, lui sauta dessus avec un couteau de cuisine. Galleon ne bougea pas d’un pouce, sa nature lui conférant un bonus à la parade contre les armes normales (…hmm). Il ne montra rien, mais il sentit quelque chose d’étrange, comme si la lame exerçait une pression. Il lui fila un coup de genoux dans les parties précieuses de tout celte qui se respecte, ce qui cloua l’agresseur au sol. Le second, pris entre le désir de fuir et celui de rester en charmante compagnie, se jeta contre l’erewent. Mais il n’eut pas le temps de l’atteindre qu’il s’effondra au sol, fatigué et essoufflé après trois pas en avant rapides. Cette absorption n’était pas aussi délectable qu’avant, remarqua Galleon. Le dernier détalla a toute vitesse, mais eu le malheur de croiser le regard du démon. Blanc comme un linge il convulsa de terreur au sol, emprisonné par son cauchemar.

*Mes mauvaises actions ont toujours été punies ! Alors mes bonnes doivent être récompensées !*

Le sauveur s’approcha lentement de la demoiselle effrayée et lui dit froidement :

« Hé toi, j’t’ai sauvé, donne moi de l’argent… steuplait… (faut être poli !) »

La pauvre jeune fille désemparée ne trouva rien d’autre à faire que de retirer les pièces de sa poche et de les tendre.
Au moment ou, jubilant, Galleon allait saisir son dû, deux flashes éclairèrent la scène, et une petite escorte policière vint commettre des bavures et une erreur judiciaire en la personne de Galleon…

Accusé à tort, et après un court procès pas très équitable, le jeune Erewent fut retenu en cage où il s’égosillait en vain :

« Chuis INNOCEEEEEEEEEEENT !
-Ils disent tous ça.
-La ferme là dedans… »

Il trouva le temps long, très long. Il tournait comme un lion en cage jouant avec les filets qui pendaient de sa cape, pour faire passer une éternité de temps (soit 5 minutes). Le pire dans tous ça, c’est que la prison, non seulement sous le sol du palais de la justice, était dotée d’un écran cabalistique (un écran anti-magie). Impossible de s’en évader par les pouvoirs, ni en demandant l’aide de la petite Brownie enfermée quelques cellules plus loin.

Un garde passait régulièrement frapper sur les barreaux pour interrompre les conversations des prisonniers conspirant une évasion ou se racontant les souvenirs d’antan, quand ils courraient main dans la main, pieds nus dans les plaines herbeuses avec la musique de royal canin en musique de fond et une foule de plouc les pourchassant avec des fourches et des torches. Ce geôlier avait à sa ceinture un gros trousseau de clé qui pendouillait non sans discrétion. Quand il fut parti, Galleon coinça sa tête entre deux barreaux. Les prisonniers n’avaient pas des têtes d’enfants de chœur. Des balafrés, des démons, des fous et des mecs qui grognaient et montraient leurs dents faisaient un gros contraste avec le seul brownie du coin, sans doute s’était-il téléporté là par incompétence :

« Pssst ! Hé toi ! Le petit machin là, oui toi ! Il s’adressait au brownie. Viens me délivrer, téléportes toi et j’te donnerais une récompense. »

En réalité il n’avait rien à lui offrir, et c’est aussi à ce moment qu’il apprit ce qu’était un écran cabalistique… Il ronchonna, pesta et s’apprêta à dire quelque chose quand le gardien claqua a matraque sur les doigts du turbulent Erewent. Il retira ses mains par un étonnant réflexe, et par un autre, lança sa cape à travers sa cage pour la faire rentrer dans un autre côté. Puis il serra le tout. Le maton pris dans la boucle se retrouva étranglé et ligoté. Galleon en profita pour saisir les clés. Manquant d’oxygène, le gardien tomba inconscient, presque mort, au sol. Le petit démon sortit rapidement de sa prison, bien qu’un peu nerveux, et dans sa course rejeta négligemment le trousseau de clé qui glissa par le plus pur hasard vers la cage du brownie…

Il remontait les couloires vides du palais de la justice, car la nuit, les bouseux dorment, mais allait bientôt se heurter au corps de garde d’astreinte. D’ailleurs il déboula grossièrement au beau milieu d’une partie de jeu de dé. Et ils n’étaient pas contents ! Ca non ! Tous se levèrent en même temps avec la même tête de chien de garde et se saisirent de leurs longues lames, prêts à filer une bonne rouste à l’importun.
A l’instant critique où la lame en argent du gardien de prison aurait du trancher le frêle petit cou de Galleon, laissant rouler pitoyablement sa tête qui leur aurait servi de balle de foot, une masse sombre, petite quoique pesante, les bras tendus en avant s’agrippa à son cou et… pu rien.

Ils se retrouvèrent dehors, en pleine nuit noire où seule une torche à la lueur faible et vacillante sous le brouillard les éclairait.

*Famille: Il a renié sa famille et son dieu Fall.

*Autres: Le fait d’avoir repoussé la divinité Fall à diminué la puissance des pouvoirs inhérents à sa race. Il compense ce déséquilibre par la maîtrise de son art à lui, la cape !

*Comment jugez-vous votre niveau RPG? Euh… En toute humilité… Euh… Bas pas trop mal, mais je ne prétends pas être un écrivain remarquable.

* Questions/Remarques? Naaan !

*Code: Validé par Mikaël