Votre Personnage:
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Nom de Famille: Arianell
*Prénom: Cath
*Sexe: féminin
*Âge: 16 ans
*Race: Gallisenae
*Affinité: bénéfique
*Désirs, ambitions: retrouver Mor, Avel et Tan afin que Douar réapparaisse et chasse Fall dErin
*Pouvoirs: Son pouvoir qu’elle maîtrise le mieux est celui de la métamorphose car elle l’utilise depuis qu’elle est toute petite. En contre partie, son don de prophétie est quasi-nul. Quand au pouvoir de calmer les vents et tempêtes, elle ne l’utilise que très rarement car elle aime écouter les éléments se déchaîner.
*Armes: un arc elfique et un bâton de combat en bois et argent, enchanté afin de combattre les Erewents.
*Description physique:
Cath est une jeune fille rare beauté mais d’une beauté sauvage et farouche. Sa taille moyenne et sa silhouette élancée pourraient nous faire croire à un idéal, néanmoins, son adolescence ne l’a jamais vraiment pourvue des formes agréables de la femmes. En fait, on aurait presque put la surnommer « planche à pain » si sa poitrine, bien que petite, n’était pas là pour créer un contraste.
On pourrait croire ma première phrase mensongère et Cath disgracieuse après ce tableau mais sachez qu’il en est tout autre. En effet la nature l’a pourvue d’un visage harmonieux aux traits fins et agréables. Celui-ci s’illumine quand son sourire apparaît et le monde semble alors un peu moins triste. Son nez légèrement en trompette lui donne un côté enfantin qui contraste nettement avec la sévérité de ses yeux. L’un gris, l’autre bleu, comme s’ils n’appartenaient pas à la même personne tout en étant liés. Les voir apparaître entre deux mèches rousses en a surpris plus d’un. Mais comme le reste, tout semble si naturel sur ce beau visage que la première impression est bien vite oubliée.
Pour s’habiller, les elfes lui ont créés une armure légère mais néanmoins extrêmement solide agrémentée de plumes d’oiseaux. Mais trouvant celle-ci peu discrète, Cath préfère sa chemise bleue et son pantalon en daim, bien plus pratique pour les longues chevauchées. Pour compléter sa tenue de voyage, une paire de bottes hautes à revers ainsi qu’une longue cape de couleur marron à capuche et à fermoir en argent lui assure d’être parfaitement à l’aise par temps de pluie ou de tempête (même si une auberge et toujours bienvenue dans ce genre de circonstance).
*Description morale: Cath est une jeune fille « girouette », avec plusieurs personnalités. En effet, ses changements d’humeurs sont tellement fulgurant qu’on a souvent l’impression d’avoir affaire à plusieurs personnes différentes. Et pourtant Cath n’est absolument pas schizophrène ! Elle est simplement…en pleine adolescence.
Pour être plus clair, le plus simple est de diviser son caractère en deux grandes parts. La première, celle qui domine la plupart du temps, est toujours pleine d’énergie et va aux extrêmes de ses sentiments. Ainsi, si elle est joyeuse, son sourire sera omniprésent et elle ne rêvera que d’aventure et sera toujours prête pour une bonne bagarre. De même, elle en devient extrêmement susceptible et se met en colère pour un rien. Pour tout vus dire, elle est l’incarnation même de la tête brûlée qui saute avant de réfléchir. En fait, c’est sa partie « enfant », encore très présente malgré son âge. Ah ! Un dernier détail sur ce côté de sa personnalité : elle ressemble quelques fois à ce qu’on pourrait qualifier d’« estomac sur patte ».
Son autre côté est bien plus calme, bien plus calculateur et surtout, bien plus renfermé sur lui-même. C’est son côté « adulte ». C’est sa partie mélancolique et triste où elle n’éprouve que du dégoût pour elle-même et pour les autres êtres intelligents. Elle peut alors rester pendant des heures sans parler ni bouger. Seulement réfléchir et rêver à un monde meilleur en espérant que toutes les choses horribles dont elle s’accuse disparaîtront.
En fait, sa première personnalité est surtout une couche de protection, une coquille contre le monde extérieur qui lui donne une fausse assurance. En creusant bien, on arrive alors à trouver la petite fille dégoûtée du monde. Mais celle-ci est bien cachée…
Derniers petits points. Cath est claustrophobe au plus haut degré si bien qu’elle ne supporte pas d’être simplement à l’intérieur d’une pièce, qu’elle face deux mètres carrés ou deux cents. Pour finir, Cath, en tant que Gallisenae, a, comme toute ses sœurs, fait vœux de virginité. Pour tout vous dire, elle n’arrive même pas à concevoir dans sa tête qu’un garçon soit attiré par elle. Mais vu qu’elle ne traverse que très rarement des villes, aucun n’a vraiment eu l’occasion de lui parler.
*Histoire: C’était par un froid jour d’hiver.
Mirandill, Gallisenaes, luttait contre les flocons qui l’assaillaient de toute part en grelottant. Cela faisait un peu plus d’une semaine qu’ils avançaient, elle et son cheval, sans rencontrer le moindre être pourvue d’un minimum d’intelligence. Pas étonnant avec ce froid en fait. Quelle idée de partir en plein hiver à la recherche de Douar ! Ne pouvait-elle pas se reposer quelques mois dans une auberge en attendant que le froid passe ? Et bien non, il avait fallut qu’elle parte et qu’elle marche, encore et encore.
Une bourrasque de vent fit tomber sa capuche en laine, laissant ses pauvres oreilles sans protection contre le froid. Les milliers d’aiguilles qui pénétrèrent alors dans sa chair lui firent perdre le fil de ses pensées. D’une main tremblante et à moitié gelée par le froid, elle réussi à replacer le tissu. Alala, pourquoi fallait-il que son pouvoir d’endormir les tempêtes soit quasiment inexistant ?
C’est alors qu’elle aperçue une silhouette derrière les flocons. Ou plutôt une ombre. Non, Des ombres en fait. Instinctivement, Mirandill porta sa main à son bâton. Elle se rendit bien vite compte d’un problème. Les ombres étaient de plus en plus nombreuse et si elles se montraient agressives, il lui faudrait se battre. Hors ses gants l’empêchaient de saisir correctement son bâton de combat et le froid et la fatigue diminuait sérieusement ses forces. Restait donc à espérer que les « ombres » étaient des amies et non des ennemies. Hélas, ses derniers doutes furent bien vite dissipés quand une des ombres lui sauta dessus. Vu que cet élan ne ressemblait guère à une déclaration d’amour, Mirandill lui décocha un coup de pied bien placé dans le ventre avant que la créature ne l’atteigne. Le temps que les autres comprennent ce qui leur arrivait, elle avait déjà enlevé ses gant et saisi son bâton à pleine main. Aussitôt le froid et le vent se jetèrent sur cette mince partie de chair à nue et entreprirent de l’attaquer. La jeune femme se mordit la lèvre pour se forcer à ne pas lâcher sa seule arme et se mit en position de combat.
Heureusement, son bâton était enchanté pour de telles circonstances. Depuis le temps qu’elle voyageait à la recherche de Mor, Tan et Avel, elle s’était habituée aux rencontres avec les serviteurs de Fall. Car, en effet, -et elle l’avait deviné en croisant les yeux rouges de son premier assaillant- ceux qui l’attaquaient n’étaient autres que les membres les plus dévoués de guilde : des Erewents.
Visiblement pas très heureux de s’être fait ridiculisé devant les autres membres de sa bande, « yeux rouges » lui sauta de nouveau dessus mais cette fois-ci, Mirandill l’attendait. Elle ne l’évita pas aussi gracieusement qu’elle l’aurait voulu mais le froid bloquait ses réflexes, et lui brisa la nuque d’un coup sec avec son arme. L’Erewent mourut aussitôt.
Après une seconde observation, Mirandill devina qu’elle devait être tombée sur une vulgaire troupe de frontière ou un truc dans le genre car aucun ne semblaient maîtriser le pouvoir des cauchemars. Ça aurait put être rassurant s’ils n’étaient pas aussi nombreux et elle aussi fatiguée.
Alors qu’elle cherchait des yeux le prochain qui viendrait l’attaquer, la chose qu’elle redoutait le plus arriva : ils attaquèrent tous en même temps.
Mirandill lutta longtemps, alternant métamorphose et coups de bâtons mortels, mais bientôt, blessée et vidée de son énergie, la vérité s’installa dans son esprit : il fallait qu’elle fuit ou tout serait perdu… Utilisant ses dernières forces pour se métamorphoser, elle prit l’apparence d’un aigle des montagnes et s’envola haut dans le ciel, son bâton dans ses serres.
Elle vola ainsi pendant une demi heure, perdant de plus en plus d’altitude et de sang. Au bout de ce délai, elle tomba sur le sol et roula sur plusieurs mètres, reprenant sa véritable apparence. Elle ne sut pas vraiment combien de temps elle resta ainsi, tachant la neige de rouge vermeille. Elle ne sut pas non plus qui la déplaça et la porta pendant un temps indéterminé ni où ils allés. A vrai dire, après ce soir là, elle ne sut plus grand-chose car la fièvre la pris rendant la réalité flou et ambiguë à ses yeux. Le lendemain elle mourut.
Le lendemain, Cath naquit.
***
Les elfes avant vu mourir la jeune femme sans qu’aucun remède n’est réussit à la guérir. Ils ne la connaissaient pas et pourtant tous savaient qui elle était. Ce genre de chose se sent d’instinct. Une Gallisenaes.
Avant de s’éteindre, la jeune femme dans un sursaut s’était redressée dans son lit pour clamer une suite de paroles. D’abord incompréhensibles, elles devinrent de plus en plus audibles pour finirent dans un cris :
« A deux lunes de l’étoile le futur remplacera le passé. »
Ce fut la seule phrase que les elfes réussirent à comprendre avant que la Gallisenae ne rejoigne ses sœurs du ciel. Elle eut alors droit à de grandes funérailles elfiques pour son dernier voyage. Son bâton, lui fut entreposé dans la maison/tronc (^^) du chef du village et il fut décidé qu’on retrouverait l’enfant, la nouvelle Gallisenae, afin de l’éduquer. Les elfes espéraient ainsi se voir pardonner leur incapacité à sauver la défunte.
Ils leur fallut quelques jours seulement pour déchiffrer la seule phrase qu’ils avaient réussit à comprendre dans la prophétie de la Gallisenae. Et un groupe de cinq guerriers se mit en route vers le nord.
***
Une semaine auparavant, à l’exact moment ou Mirandill laissait échapper son dernier souffle, de petits cris aigus se firent entendre dans les ruines d’une vieille bergerie.
Le couple voyageait depuis plus de deux mois quand la jeune femme était enfin arrivée à terme. Hélas, c’était tôt, beaucoup trop tôt et ils n’avaient pas réussis à atteindre Ker-Benn avant que le travail ne commence. L’homme avait par chance réussit à trouver cette vieille masure et y avait conduit sa femme le plus rapidement possible. Mais l’accouchement s’était mal passé. Ils étaient tous deux rompus de fatigue et la tempête qui régnait dehors n’avait rien arrangé. Toute la nuit il l’avait veillé, l’aidant en lui parlant continuellement. Quand enfin la petite tête rose bientôt suivie du reste du corps apparue, ce fut un réel soulagement pour les deux parents. Le père pris l’enfant dans ses bras et commença à le bercer doucement. Mais il recommença à crier réclamant le lait maternel et l’homme dû tendre le bébé à sa mère. Son sourire disparu aussitôt. Sa femme ne prendrait jamais son enfant dans ses bras et elle n’aura jamais l’occasion de le nourrir. Impuissant, l’homme la contemplait. Elle était là, immobile, les yeux perdu dans un autre monde. Un mince filet pourpre glissait le long de son menton pour se perdre dans ses vêtements. Ivre de douleur, il passa le reste de la nuit à creuser une tombe, le vent étant miraculeusement tombé.
Au petit matin, il récupéra sa fille qui dormait tranquillement dans un panier qu’il avait aménagé en berceau à l’aide d’un manteau et repartit en direction de la ville. Vu que celle-ci n’était plus qu’à une demi journée de route et que la tempête s’était calmée, ils l’atteignirent assez facilement.
Une fois à Ker-Benn, il entreprit de chercher une nourrice. Heureusement, celle-ci ne fut pas très difficile à trouver et il se trouva qu’elle tait aussi une des cuisinières d’une auberge tout à fait respectable. Il y prit donc une chambre et laissa sa fille aux soins de la nourrice. Sa fille… Il n’avait posé les yeux sur qu’une seule fois, quand sa femme quittait ce monde, et n’arrivait pas à renouveler ce geste. Elle lui ressemblait tellement. Bien sûr, ce n’était encore qu’un nourrisson mais la couleurs de ses yeux, si étranges et pourtant si belles, qu’il s’était habitué à aimé à travers ceux de sa femme ne faisaient plus que le dégoûter. Comment pourrait-il aimé un enfant qu’il lui rappellerait à chaque regard celle qui l’avait quitté ? C’était bien au dessus de ses forces…
Le lendemain sa chambre était vide et la petite brownie de l’auberge y trouva une bourse pleine d’argent qu’elle s’empressa de conduire à sa maîtresse. Elle fit aussitôt appeler la cuisinière qui s’occupait de la petite, compta l’or et pour finir accepta de la garder jusqu’à temps qu’elle soit utile au affaires de l’auberge. La nourrice qui s’était attachée à la petite en fut soulagée et partit sur le champ la réveiller pour lui donner son lait du matin.
***
Deux mois plus tard, les elfes arrivèrent enfin devant Ker-Benn. Pendant la journée, ils questionnèrent les villageois sur une petite fille qui serait née deux lunes auparavant. Un passant qui observait leur manège depuis un moment vint à eux et leur dit avoir eu connaissance de l’arrivée d’un bébé -une petite fille- dans l’auberge du Chat Botté. Les cinq guerriers trouvèrent celle-ci dans la soirée et y commandèrent un repas. Quand la serveuse s’approcha ils la questionnèrent à son tour. D’abord méfiante, la jeune fille finit par se détendre et ses talents de commère firent le reste. Elle leur répondit qu’en effet la petite Cath était arrivée il y a deux mois avec son père mais celui-ci avait disparu le lendemain laissant la petite à la charge de l’auberge. Heureusement que le père avait pensé à laisser de l’argent pour payer l’aubergiste sinon elle se serait retrouvée à la rue ou dans un quelconque orphelinat mal fréquenté.
Les elfes la remercièrent et lui demandèrent ou trouver la maîtresse de maison. La jeune fille leur désigna une porte au fond de la pièce et s’éclipsa. Quelle surprise fut celle de la vieille aubergiste quand cinq elfes guerriers débarquèrent dans son bureau avec pour seul but de récupérer un nourrisson tout juste sevré du lait maternel. Elle refusa en premier, craignant avoir affaire à quelques malfrats mais ceux-ci insistèrent tant et si bien qu’elle finit par accepter… non sans leurs avoir demander en contrepartie un petit dédommagement financier.
Le plus difficile pour les cinq guerriers fut de convaincre la nourrice qui n’arrivait pas à se détacher de sa petite protégée. Ils réussirent néanmoins et repartirent le lendemain avec une nouvelle passagère.
***
Pendant quinze ans, tous se passa bien. Il avait été décidé à l'arrivée de la petite Cath au village que ce serait Eldalòtë, une elfe ayant déjà eu trois enfant, qui s'occuperait d'elle. Les cinq guerrier furent ravi de confier l'objet de leur mission à quelqu'un d'autre. En effet, même si Cath était très mignonne, qu'elle ne pleurait presque pas et qu'elle semblait curieuse de tout, quand elle était de bonne humeur, tout le monde le