[RP ouvert]Qu'on est bien chez soi !

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L'île de Sûl... Sirialindä Miriel la connait bien. Elle y est née. Enfin pas vraiment. Elle était née par une nuit de tempête, loin sous la surface. Et puis, sa mère l'avait ramené chez eux, au sec. La jeune sirène a toujours connu les deux facettes de son corps. Ses parents ne lui ont jamais caché, souhaitant qu'elle profite de ses dons exceptionnels. Toute petite, elle courrait sur les pages de Sûl, poursuivi par son grand frère, Sorian et sa grande soeur, Eärondra. La course se finissait la plupart du temps dans l'eau, leurs jambes se changeant en queue de poisson. Ils effectuaient des sauts et s'entrelaçaient affectueusement, pour se chatouiller, s'attrapaient. Pendant toute son enfance, Sirialindä ne connut que paix et bonheur.

De temps en temps, la famille Miriel se rendait sur la terre ferme, plus loin de leur île, pour marchander des produits, des victuailles, ou des vêtements. Ils troquaient aussi parfois de splendides coquillages, que les gens ne manquaient pas d'admirer au passage. Parfois, ils devaient se battre pour ne pas se faire dérober leur marchandises, et dans ces moments-là, Siria restaient toujours en arrière, refusant le combat. Son don d'empathie l'envahissait alors plus que jamais. Il lui arrivait souvent d'ailleurs, de courir loin de cette agitation et de rentrer seule chez eux. En revenant sur l'île, ses parents la trouvaient le plus souvent en train de jouer avec les enfants, dans l'eau ou sur la plage, à rire, et courir, profitant du vent frais dans ses cheveux et sur sa peau blanche.

Plusieurs années s'était écoulées, un petit frère naquit dans la famille Miriel, nommé Elwin, le petit protégé bien sûr. En ces temps troublés, le petit Elwin ne sortait jamais seul, même devant la maison, donnant sur la plage. Sirialindä se proposait toujours pour rester avec lui. Eärondra et Sorian quittèrent le domicile familial pour s'intégrer un peu plus à la population locale et se trouvèrent un travail et fondèrent leurs propres familles. Aujourd'hui âgé de 10 ans, le petit Elwin reste seul chez ses parents. Sirialindä s'éloignait de plus en plus de sa famille. Elle les aimait plus que tout au monde, mais elle savait qu'un jour prochain, tout basculerait. Autant commencer à se détacher dès maintenant. A l'âge de 16 ans, elle était déjà partit pour les terres, tombant amoureuse d'un humain... Grand mal lui en prit. Sa première et unique déception amoureuse jusque là. Désormais âgée de 20 ans, Siria revient régulièrement chez ses parents, prendre des nouvelles, jouer avec son petit frère, retrouver ses racines.

C'était un jour comme celui-ci. Le soleil brillait haut dans le ciel, se reflétant dans l'onde du lac, autour de l'île. Une légère brise soufflait dans ses cheveux. Siria était assise sur la plage appuyées sur les coudes, les jambes allongées devant elle. La maison dans son dos, cachée par quelques arbres, donnant de l'ombre à la sobre bâtisse. Les yeux fermés, le visage tourné vers le ciel, les rayons du soleil venant frapper sa peau, elle souriait. Soudain, une petite voix se fit entendre derrière elle. Elle se retourna en se levant et regarda, toujours souriante, en direction de la maison.

-Siriaaaaaa... !!! Elwin sortit de la maison en courant vers sa sœur.

Elle ouvrit ses bras et se pencha pour attraper son petit frère au passage. Elle le fit tournoyer en l'air et le reposa près d'elle.

-Comment va mon petit frère préféré ?

-Je suis le seul, tu ne peux que m'aimer ! Répondit-il en riant. Ça fait longtemps que tu n'étais plus venue nous voir.

-Oui, trésor, je sais, j'ai été un peu occupée...

-...Ou préoccupée?

Siria sourit à la remarque de son frère.

-Toi, tu devrais pas lire dans les pensées de ta sœur! Allez, viens, on va dans l'eau.

Ils se prirent par la main, et courant vers l'eau transparente, ils riaient encore.

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Cela faisait à présent presqu’un mois que Glingal avait quitté les terres de Meath, après maintes péripéties elle s’était retrouvée à prendre le large à bord d’une embarcation de fortune. Ces péripéties, elle eut tout le temps de se les rappeler alors qu’elle se laissait portée sur son embarcation par la mer calme. Tout cela avait commencé par une simple mésentente, un simple accident, alors qu’elle venait d’arriver à Ys, la capitale de Dahut.

Elle se promenait dans les rues de celle-ci lorsque soudain elle entendit les bruits de sabot frappant lourdement les pavés de la rue qu’elle empruntait. Elle ne tarda pas alors à voir un buffle surgir dans un tournant celui-ci fonçait droit sur elle. Glingal n’eut pas de mal à éviter l’animal en sautant sur le côté mais se retournant elle vit que celui-ci se ruait à présent sur une sage femme accompagnée d’un petit garçon. La vieille dame avait très bien compris qu’ils ne pourraient pas éviter l’animal déchaîné, elle prit alors l’enfant dans ses bras et tourna le dos à l’animal, voulant ainsi protégé son trésor.

Cependant le buffle n’eut pas le temps de les atteindre, car Glingal ne voulait pas qu’un drame de la sorte se produise devant elle. Elle avait donc prit son Solstice et l’avait lancé avec force sur l’animal, l’arme transperça alors le corps de l’animal qui chuta sur le coup, tombant lourdement sur le sol à quelques mètres de la vielle dame. Glingal s’empressa alors d’aller voir si celle-ci et son petit n’avait rien :

« Vous n’avez rien ? »
« Non, mais vous n’auriez pas dû faire çà. Vous allez avoir des problèmes maintenant. »
« Comment çà ? »
« Ce buffle, regardez l’anneau qu’il porte à sa patte droite, il appartient à un homme très influent de cette ville. Vous risquez au minimum l’emprisonnement. »
« L’emprisonnement comment çà ? »

C’est alors que surgit, du même endroit où était apparu le buffle, un homme visiblement essoufflé par sa course. Celui-ci, lorsqu’il vit l’animal à terre et entrain de vivre ses derniers instants en baignant dans son sang, cet homme se mit à crier de colère en demandant qui avait osé abattre son animal. Glingal n’aimant pas le ton qu’il employait ne se gêna pas pour lui répondre.

« C’est moi qui l’ai tué. »

Dit-elle d’un ton assez froid, montrant qu’elle n’éprouvait aucune sympathie pour cet homme et encore moins pour cet animal dont elle s’approchait à présent pour retirer son Solstice du corps encore chaud du buffle.

« Sale garce, n’espères pas t’en tirez comme çà ! Garde ! »

A peine eut-il appelé la garde que deux hommes vêtus d’armure arrivèrent, l’homme colérique leur expliqua rapidement la situation et ceux-ci se mirent alors à s’approcher de Glingal en lui demandant de déposer doucement son arme et de les suivre. Mais ils voyaient bien que la jeune Fir-Bolgs se montrait rétissante à cette idée et lorsqu’ils furent à moins de deux mètres d’elle, ils se jetèrent sur elle, mais elle eut aussi vite fait de les éviter en faisant un saut prodigieux qui la fit atterrir sur le toit d’une maison. Il ne lui faisait à présent plus aucun doute que si elle restait d’avantage dans cette ville qu’elle ne ferait qu’augmenter ses ennuis, elle décida alors de prendre la fuite.

Alors qu’elle se remémorait sa fuite, Glingal fut tirée de ses pensées, à cause des vagues qui se faisait de plus en plus fortes. Elle ne mit pas longtemps à comprendre qu’une tempête se préparait et elle savait très bien que son bateau de fortune n’avait aucune chance de résister à cela. Elle serra les dents, se disant qu’elle n’avait pas d’autre choix que de se préparer au pire. La tempête éclata alors et Glingal ne put alors que constater son impuissance face à celle-ci lorsqu’une vague vint briser son bateau en mille morceaux. Elle se retrouva alors sous l’eau mais n’eut malheureusement pas le temps de remonter à temps et perdit connaissance. Son aventure aurait pu s’arrêter là si la chance n’avait pas été au rendez-vous. En effet ignorant par quel prodige, Glingal s’en était sorti et gisait à présent sur une plage, elle tenait toujours fermement dans sa main son Solstice qui était tout ce qui lui restait en plus de ses vêtements trempés, son sac contenant son couteau et quelques provisions avait été malheureusement emporté par les flots. Cependant bien qu’elle avait survécu à la tempête, elle n’était pas encore sauvée pour autant, elle était toujours inconsciente et si personne ne venait à son aide, elle risquait de mourir sur cette plage car qui sait combien de jour elle avait pu dériver inconsciente dans cette mer…

[Bon ben je compte sur toi, ou au moins sur ton petit frère pour me remarquer.]

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[t'inquiète pas, je suis là, j'arrive ! Siria et Elwin à la rescousse !!!]

Au bout de plusieurs heures, Sirialindä et Elwin sortirent de l'eau et s'assirent sur le sable chaud pour discuter et se sécher.

-Tu sais, il y a eu une tempête cette semaine, qui a duré jusqu'à hier. Tu as bien fait de venir nous voir aujourd'hui. Comme ça on peut jouer.

-Une tempête? C'est étrange, il n'y en a pas si souvent ici.

-Oui... mais c'est de plus en plus souvent, tu sais.

Petit à petit, leurs queue redevinrent jambes et ils se levèrent, sentant le sable chaud sous leur pieds, entre les orteils. C'était une sensation que Sirialindä aimait beaucoup. Ils se mirent à courir en rigolant, s'arrêtant pour essayer de s'attraper, puis ils repartaient dans le sens inverse, et recommençaient leur manège.

Elwin commençait à fatiguer, il était encore jeune et suivre Sirialindä était difficile quand on n'avait pas l'entrainement : elle courrait vite. Ils marchèrent donc sur la plage, un peu plus loin de la maison, disutant de choses et d'autres. Soudain, Elwin remarqua une forme sur le bord du rivage. Il pointa son doigt vers la forme et dit:

-Regarde Siria, là-bas. Qu'est-ce que c'est? Il se mit à courir en direction de la forme, bientôt suivit par Siria.

-Attends ! Lui cria-t-elle. N'y touche pas !

Arrivée auprès de la "forme", elle se figea.

-Elwin, va chercher papa... VITE !

Le jeune Triton courut en direction de la maison. Sirialindä se pencha sur la jeune femme... ce n'était pas une humaine, mais une Fir-Bolg. Elle ressemblait à un elfe, et en même temps à un humain, mais sa peau était délicatement fluorescente. Cependant elle semblait avoir perdu de sa clarté. Surement parce qu'elle n'était pas au mieux de sa forme... Perdue dans ses réflexions, elle n'entendit pas son père arriver accompagné d'Elwin.

-Alors tu as trouvé un cachalot échoué sur la plage?
-Papa, ce n'est pas drôle. C'est une Fir-bolg. Elle ne semble pas en bonne santé, elle a dû affronter la tempête, il faut la porter à la maison.

Le vieux triton était fort, il porta la jeune créature sans effort et, suivit de ses enfants, il l'emmena dans la maison. Il la déposa sur une natte au sol, dans le salon. La mère emmena des couvertures et un oreiller. Le père retira son arme des mains de la Fir-bolg et la déposa auprès d'elle. Siria remarqua quelques blessures. Elle s'approcha un peu plus, et imposa ses mains sur les plaies. Dans la lueur aveuglante qu'on lui connaissait bien, elle la soigna. Puis, fatiguée, elle s'assit à ses côté. Ils restèrent autour d'elle en attendant qu'elle se réveille.

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Lentement mais sûrement Glingal reprenait des couleurs, son corps devenait au fil des minutes qui s’écoulaient de plus en plus lumineux. Ses jours n’étaient plus en danger désormais, elle allait parfaitement se remettre de sa mésaventure en mer. Pour le moment elle dormait sereinement comme si elle ne venait pas de tout juste échapper à la mort. Ce ne fut qu’après une bonne demi-heure que la jeune Fir-Bolg finit par se réveiller. Elle ouvrit alors lentement ses yeux et ceux-ci la renseignèrent sur le fait qu’elle n’était plus en pleine mer mais plutôt à l’intérieur d’une maison dont tout ce qu’elle voyait pour le moment était le plafond. Lui vint alors à l’esprit la question la plus logique qu’elle pouvait se poser.

** Où est-ce que je suis ? **

Elle fit alors doucement pencher sa tête sur le côté et put alors constater qu’une jeune fille se tenait à côté d’elle, à son chevet. Jetant un regard autour d’elle, elle put voir qu’il n’y avait personne d’autre dans la pièce qu’elle occupait, les autres membres de la famille de cette sirène, voyant que Glingal mettait du temps à se réveiller, avaient préféré reprendre leurs activités quotidiennes. Laissant alors leur invitée au soin de leur fille qui ne manquerait sûrement pas de les prévenir une fois celle-ci de nouveau consciente. Tout en restant allongée dans le lit qu’on lui avait préparé, Glingal se mit à fixer la jeune fille avant de lui poser la question qu’elle s’était précédemment posée à elle-même.

« Où est-ce que je suis ? »

Glingal paressait étonnement calme pour quelqu’un qui venait de réchapper à la mort et qui se trouvait dans un lieu inconnu, mais ce calme était facilement explicable par le fait que la jeune Fir-Bolg était encore très fatiguée, c’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle n’avait même pas tenté de se redresser sur son lit. En plus de son état de fatigue, elle ne tarda pas à se sentir très mal à l’aise et ce à cause de ses vêtements, en effet ceux-ci était encore assez trempés et surtout plein de sel et donc il collait d’une manière très désagréable à la peau de la jeune rescapée des eaux.

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Voyant que la Fir-Bolg n'était plus en danger grâce aux bons soins de Sirialindä, les parents la laissèrent se reposer tranquillement. Elwin avait insisté pour rester, mais Siria lui avait dit que ce n'était pas une bonne idée. Cela pouvait effrayer la jeune fille, quand elle se réveillerait. Il était alors allé jouer sur la plage, juste devant la maison. Siria s'était assise près du lit, les mains sur les genoux, les yeux fermés, elle priait. Puis soudain elle entendit une voix faible. Elle ouvrit les yeux et vit le visage de la Fir-Bolg tourné vers elle. Siria sursauta et se précipita vers la porte.

-Papa, Maman ! Elle est réveillée !

Puis revenant au chevet de la rescapée, elle la rassura.

-Restez tranquille. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Vous êtes à l'Île de Sûl. Vous êtes en sécurité ici. Je m'appelle Sirialindä et je suis une sirène. Mon petit frère et moi vous avons trouvée sur la plage. Mon père vous a ramené dans la maison et je vous ai soigné. Des vêtements secs sont à vos pieds. J'espère qu'ils vous iront. Au moins vous n'aurez pas froid. Je vais vous laisser vous habiller. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me demander.

La jeune sirène lui sourit amicalement. C'était dans ces moments-là qu'elle se sentait le mieux. Aider les autres, voilà pourquoi elle était venue au monde. Elle n'existait que pour cela. Elle se sentait alors revivre. Vivre pour les autres, donner sa propre vie pour en sauver une autre... S'il le fallait, elle le ferai sans la moindre hésitation. Les parents de Siria arrivèrent alors, passant la tête par l'entrebâillement de la porte, ils s'inquiétèrent de la santé de leur hôte. Siria se leva et alla rassurer ses parents. Puis elle se retourna vers la Fir-Bolg, lui sourit et sortit à son tour de la chambre.

-Je reviendrai quand vous vous serez habillée. A tout-de-suite.

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Cela faisait du bien, être entourée de gens qui ne lui voulait que du bien, oui cela faisait un bien fou à la jeune Fir-Bolg. Depuis sa mésaventure dans la capitale, elle n’avait pas vécu des jours faciles mais à présent on pouvait dire que la chance basculait de nouveau de son côté. Glingal écouta la jeune sirène se présenter et lui expliquer en gros la situation, en quelques instants Glingal sut tout ce qu’elle voulait. Cette jeune fille qui s’appelait Sirialindä l’avait trouvée, soignée et puis avec l’aide son père, amenée jusqu’à sa demeure où elle lui mettait à disposition des vêtements secs. Une fois Sirialindä sortit de la pièce, Glingal se redressa doucement en esquissant une petite grimace car le fait de bouger ne faisait qu’accentuer la sensation désagréable que lui prodiguaient ses vêtements mouillés.

La jeune Fir-Bolg finit par se tirer de son lit et à se mettre sur ses deux jambes, elle observa alors la pile de vêtement qui avait été mis à sa disposition. Ceux-ci étaient de couleur assez foncé ce qui ne lui convenait pas de trop mais étant donné sa situation, elle n’allait pas faire la difficile. Elle commença alors à ôter ses chaussures et chaussettes elfiques, puis s’en fut au tour de ses gants et pour finir elle enleva sa robe blanche. Elle se retrouvait à présent en petite tenue, mais ses sous-vêtements étaient aussi trempés.

** Quelle misère… **

Avant qu’elle n’enlève le reste de ses vêtements pour se revêtir de ses nouveaux, elle se dit que prendre avant une bonne douche ou un bon bain ne serait pas une mauvaise idée. Car si elle enfilait ses nouveaux vêtements dans son état actuel avec sa peau recouverte d’une couche de sel, cela n’allait pas changer grand-chose à la situation précédente. Glingal s’avança alors vers la porte par laquelle s’était éclipsée sa sauveuse, et tout en tenant la poignée de celle-ci elle parla d’une voix assez forte pour qu’on l’entende sans problème de l’autre côté.

« J’aimerais me laver si possible avant d’enfiler ces vêtements. »

Elle tenait toujours la poignée de la porte pour éviter qu’on ne l’ouvre subitement et qu’on dévoile aux yeux de tous sa tenue actuelle.

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Sirialindä était dans la cuisine, elle aidait sa mère à préparer le diner quand elle entendit la Fir-bolg appeler...

-J’aimerais me laver si possible avant d’enfiler ces vêtements.

La jeune sirène sourit et se dirigea vers la chambre. Elle vit la jeune fille à moitié nue cachée derrière la porte.

-Bien sûr, je vais vous préparer un bon bain chaud.

Elle disparut dans une autre partie de la maison et on entendit bientôt l'eau couler. De la vapeur s'échappait de la pièce, signe que de l'eau bien chaude était en train de se répandre dans une grande baignoire. Siria attrapa une grande serviette et revint à la chambre. Restant à la porte elle lui tendit la serviette et dit:

-Voilà une serviette pour vous rendre à la salle d'eau sans vous montrer à tout le monde. L'eau est en train de couler... la baignoire vous semblera peut-être singulière... il y a des coquillages un peu partout... nous aimons cela, nous, les sirènes... Bref, prenez votre temps, relaxez-vous, et nous dînerons lorsque vous serez prête, nous sommes à la cuisine, juste à côté...

Elle s'apprêtait à repartir quand elle demanda:

-Au fait, comment vous appelez-vous?

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La jeune sirène se montra très compréhensive sur le désir de Glingal de se laver de tout ce sel, elle s’en alla d’ailleurs lui faire couler un bon bain chaud. D’où est-ce qu’elle était, Glingal pouvait entendre l’eau couler, puis alors que l’eau coulait toujours, elle vit Sirialindä revenir avec une grande serviette qu’elle tendit à la jeune Fir-Bolg qui ne manqua pas de s’en saisir et de s’en entourer. La jeune sirène ajouta aussi qu’elle pouvait prendre tout son temps et qu’elles dîneront ensuite lorsqu’elle serait prête. C’était très bien, Glingal ne pouvait rien demander de plus, elle se trouvait déjà assez bien gâtée par cette famille. La jeune sirène s’apprêtait à repartir, laissant Glingal rejoindre seule la salle de bain, mais avant elle posa une dernière question à la jeune Fir-Bolg, elle voulait juste savoir comment celle-ci s’appelait.

« Je m’appelle Glingal, Felagund Glingal. »

Lui répondit-elle d’une voix calme, avant de finalement pousser la porte et de se diriger vers la salle d’eau où l’attendait son bon bain chaud. Elle avait pris soin bien évidemment d’emporter avec elle les vêtements propres qu’on avait mis à sa disposition. Il ne lui fallut que quelques secondes pour atteindre la salle de d’eau, arrivée, elle stoppa tout juste l’arrivée d’eau car la baignoire était sur le point de déborder. Elle déposa ensuite ses vêtements propres dans un coin de la salle et alla s’assurer que la porte était bien fermée. Une fois cela fait, elle ôta sa serviette et ses sous-vêtements et se dirigea vers la baignoire. Elle laissa alors tremper premièrement sa main pour constater la température de l’eau, celle-ci était chaude à souhait. Elle n’attendait alors pas un instant de plus et s’immergea dans l’eau, ce qui ne manqua pas de faire déborder la baignoire, mais à présent qu’elle pouvait sentir les bienfaits de son bain, c’était le cadet de ses soucis de mettre un petit peu d’eau par terre.

** Cà fait du bien. **

Après s’être reposée dans son bain durant près de dis minutes, Glingal se décida à prendre une éponge de bain qui trainait et à se frotter doucement le corps avec. Tout en faisant cela, elle essayait de se rappeler de ce qui s’était passé durant sa traversée en mer, mais tout ce qu’elle arrivait à se rappeler, c’était ce qui s’était passé avant que son bateau soit brisé en morceau et qu’elle se retrouve sous les eaux. Quinze minutes plus tard, elle sortit de son bain, elle se sentait déjà beaucoup mieux. Elle chercha alors de vue sa serviette et une fois trouvée, elle commença à s’essuyer avec celle-ci. Une fois sèche, mis à part ses longs cheveux lumineux qui mettaient plus de temps, elle s’en alla vider la baignoire. Puis passant une main dans ses cheveux, elle y découvrit plusieurs nœuds, elle se dirigea alors vers une armoire et l’ouvrit espérant y trouver un peigne. Elle ne trouva pas exactement ce qu’elle cherchait mais un coquillage qui avait grosso modo la forme de qu’elle désirait. Se servant de cet ustensile peu commun pour elle, elle défit les nœuds de ses cheveux qui eurent durant ce temps le temps de sécher.

A présent elle était toute sèche, il ne lui restait plus qu’à enfiler ses nouveaux vêtements, elle fit une petit moue en les regardant, les couleurs sombres ne lui plaisaient vraiment pas. Mais bon elle n’avait rien d’autre à se mettre. Elle commença alors à enfiler les habits un par un, par chance ceux-ci étaient au moins à sa taille, mais bon ils contrastaient vraiment trop avec sa luminosité naturelle. Enfin soit, elle était désormais prête et donc elle quitta la salle d’eau pour se diriger vers la cuisine où devait l’attendre ses sauveurs. Arrivée à la porte de celle-ci, elle la poussa légèrement pour passer légèrement sa tête comme pour voir si elle ne s’était pas trompée de pièce. Elle vit alors toute la famille assis à table à l’exception de la mère qui était aux fourneaux. Glingal ne resta pas un instant de plus dans l’entrebâillement de la porte et entra dans la cuisine, tous les regards se tournèrent alors vers elle. Ce qui fut assez gênant pour elle. Elle se dit alors qu’il serait peut-être temps pour elle de les remercier mais leur regard l’empêchait de dire quoi que ce soit.

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La rescapée donna son nom, Siria lui sourit pour la remercier et repartit en direction de la cuisine. Elle aida sa mère à préparer le repas pour cinq et mit la table. Elle ouvrit la porte d'entrée et appela son frère.

Elwin ! Il est l'heure de rentrer maintenant. Viens à table.

Le jeune triton arriva en courant, alla se laver les mains et s'assit à la table, à côté de son père qui était déjà là. Siria s'assit de l'autre côté du chef de famille et les discussions allaient bon train quand Glingal pénétra dans la pièce, revêtue des vêtements que Siria lui avait prêté. Celle-ci lui sourit, et voyant sa gêne, elle lui fit signe de venir s'assoire à côté d'elle.

Partage le repas avec nous. Tu dois être affamée si tu as subit la tempête.

Glingal semblait plus lumineuse que lorsqu'ils la trouvèrent sur la plage. D'ailleurs, cela contrastait fort avec la couleur des vêtements, qui paraissaient du coup, beaucoup plus sombres que ce qu'ils n'étaient. Siria lui remplit son assiette, son verre d'eau, et servit les autres membres de la famille. Elle se servit elle-même en dernier, puis se rassit sur sa chaise. Ses mouvements étaient amples et gracieux, et un sourire était toujours accroché sur ses lèvres fines.

Tout en mangeant, elle posait des question à Glingal.

Que s'est-il passé, pour que tu te retrouves si loin de la ville? Peu de monde vient par ici, à par les sirènes. D'où viens-tu? Que faisais-tu là-bas?...

Siria... Laisses notre invité manger en paix. Vous aurez tout le loisir de discuter après le repas.

Puis s'adressant à la Fir-Bolg, il ajouta:

Si vous le désirez, vous pourrez dormir ici cette nuit. Vous ne risquerez rien, et vous pourrez vous reposer.

» Petite buse bien seule [Private]
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