Dorian était sortit de la forêt depuis longtemps. Il avait pu découvrir à quoi ressemblé les tristes terres avec très peu d’arbre, et beaucoup de prairie et de champs. Il était tombé sur plusieurs fermiers qui l’avaient chassé avec leurs fourches et autres outils de paysans. Le jeune elfe n’avait pas trouvé utile de les abattre, après tout il devait avoir peur pour leur récolte.
Il s’était caché quelques temps dans une ville qui se trouvait à proximité de la forêt de Ryan, avait volé de la nourriture et des habilles chauds, puis avait dû fuir la milice de la ville qui s’était aperçue de ses méfaits.
Il avait enfin atteint une chaine de montagne, celle dont les légendes des elfes racontaient qu’elle pouvait toucher les étoiles tellement elle était imposante. En effet, l’elfe était réellement impressionné, mais s’attendait à plus grand. Il ne s’arrêta pas longtemps à la contempler, il savait que les bandits qu’il avait rencontrés en chemin le poursuivaient toujours. Il ne savait pas comment vivre, et se cacher dans la montagne, il espéré simplement s’y habituer.
Il grimpa les premières collines, avec le cheval qu’il avait volé à ces brigands, et arriva à une hauteur qui lui permettait de voir qu’ils avaient renoncé et faisaient demi-tour à présent. Il sourit, poussa un long soupire, et sauta à terre.
Il conduisit son cheval de l’autre côté de la colline, afin que les bandits ne l’aperçoivent pas. Il accrocha son cheval à un arbre, ou il y avait beaucoup de verdure autour, lui donna également de la paille qu’il avait trouvé dans une des sacoches, et envisagea de se faire à manger. Il alluma un feu, chercha de l’eau pour d’abord en donner à son cheval, qui, visiblement, avait vraiment soif, puis en chercha pour remplir une casserole. Il vérifia les provisions dans les sacoches tout d’abord, puis dans son sac, et remarqua qu’il ne lui restait plus que des fruits secs, et du pain périmé depuis quelques semaines. Il se gratta le menton d’un air songeur, et partit à la chasse…
Il revint une heure plus tard, avec une espèce de chèvre des montagnes, et le posa par terre. Il sortit son couteau pour dépecer l’animal, mais il s’arrêta soudain. Quelqu’un était là …
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