Une rencontre sous la pluie (Libre à tous ;-) )

Invité

Le soir arrivait bientôt, l'homme était toujours dans cette magnifique forêt dans laquelle il cherchait un endroit où passer la nuit. Mais bon, aucune maison en vue, aucune caverne, aucun abris convenable pour Aslân. Le jeune homme soupira, il avançait dans la végétation espèrent peut-être de tomber sur quelqu'un qui pourrait l'aider, mais depuis des heures qu'il marchait et qu'il n'avait vu personne.

Debout au beau milieu d'une clairière, une clairière là où le soleil reflétait sur l'eau d'un petit ruisseau bien clair. Aslân observa la végétation autour de lui, s'était peine perdu...Bien que cette forêt ne soit pas très grande, elle était difficile à comprendre. L'homme laissa échapper un léger grognement de mécontentement puis s'assit alors dans l'herbe fraîche et humide. Une brise s'était lever pour effleurer son visage mais il n'avait aucunement froid, le froid, il le connaissait depuis quelque année alors il y était maintenant habitué.

Son regard resta fixe sur l’eau du ruisseau qui s’écoulait, reflétant son visage parfait, sa peau pâle et mystérieusement attirante. Maintenant volatisé dans ses pensées profonde, Aslân était immobile, semblait-il qu’il soit en transe. Se fut que lorsqu’un bruit sourd et lourd se fit entendre derrière lui qu’il sursauta d’un mouvement bref, arquant un sourcil, il tourna légèrement la tête s’attendant à y voir quelqu’un, mais personne...Aslân fut un peu surprit mais n’y prêta pas attention vraiment longtemps.
Étrangement et subitement le ciel gronda, Aslân leva les yeux vers le ciel et y vit des nuages noir qui commençait à apparaître au loin. * Cela s’annonce mal...* se dit-il avant d’entendre à nouveau se bruit derrière lui, s’était des pas, doux et fin.

-Il y a quelqu’un ? Souffla t-il en se retournant et essayant de percevoir un mouvement parmi la forte végétation. Aucune réponse, Aslân fronçant légèrement les sourcils puis revint au ruisseau. Il bailla fatigué puis s’allongea dans l’herbe les bras derrière la tête, les yeux clos, il sentit alors les gouttes froide de la pluie commencer à tomber. Bientôt l’homme était tout trempé, mais il ne bougea pas étant bien, cette sensation agréable d’être mouillé. Les orages commençait peu à peu à gronder masquant à les pas dans l’herbe à nouveau produit. Qui pouvait bien être là ? Aslân n’entendit pas les pas se rapprocher de lui.

Maël avait quitté la ville de Tara plusieurs semaines plus tôt. Il était rare qu'il s'en éloigne étant donné que toute sa vie s'y était déroulée mais il avait parfois besoin de prendre ces chemins, comme en quête de quelque chose, d'une réponse, d'une explication, de son passé. Lorsque les nuages noirs s'étaient profilés à l'horizon, il arrivait à peine dans la forêt et il y entra pour s'abriter un minimum de la pluie. La densité du feuillage lui offrirait un léger abris. Il marchait sans but. Peut être aurait-il un déclic cette fois-ci. Il était probablement passé des dizaines de fois en ces lieux depuis toutes ces années, mais il ne s'en souvenait que peu. Il lui semblait qu'il se trouvait dans la forêt de Taur. C'était une des informations fixes de sa mémoire. Il marchait, les yeux juste entre-ouverts.

Une voix le tira de sa semi torpeur. "Il y a quelqu'un ?"
Mais ne sachant pas d'où elle venait il préféra rester silencieux et s'arrêta de marcher. Il n'était donc pas seul...

La première goutte de pluie déclencha son réflexe habituel face au choc, il devint immédiatement inconsistant. Ses pas devinrent alors totalement silencieux et il commença à chercher la personne qu'il avait entendu parler. Une part de lui même ne voulait voir personne mais il était toujours en quête de réponses et ne pouvait pas ignorer la présence de quelqu'un qui lui serait peut être d'une grande aide. Sous la pluie cependant, il ne risquait pas de trouver l'inconnu. Ce dernier s'était probablement hâter de reprendre le chemin de sa demeure. Silhouette inconsistante, il entendit le ruissellement de l'eau sur le sol et décida de s'approcher de l'eau. Quoi de plus vain que le court d'eau sous la pluie ? Lui qui ne fait que couler pour irriguer les terres arides et sèches qu'il traverse, il est soudain inutile puisque le ciel lui vole son rôle. Il court sans but mais court toujours cependant...

Maël se rendit alors compte qu'une forme humaine se trouvait à quelques mètres de lui, les yeux clos, totalement trempé par la pluie. Une chevelure noir de jais entourait un visage d'une grande beauté. Mais la couleur de sa peau pâle ne pouvait laisser aucun doute sur sa nature. Un tasmant lui aussi. Maël redevint consistant en espérant que l'autre l'entendrait approcher mais ce ne fut pas le cas. Il redevint donc une simple silhouette inconsistante avant d'être mouillé et s'adresse à l'inconnu.

C'est bien étrange pour un tasmant d'être mouillé de la sorte. Serais-tu trop jeune pour connaître tes pouvoirs ou bien nostalgique de ta vie passée ?

Il bascula un morceau de bois à sa ceinture et attendit calmement une réponse.

Invité

Les yeux clos, il sourit légèrement au parole maintenant entendu tout juste derrière lui qui, était étendu sur le sol mouillé. Étrange ? à vrai dire il avait bien raison et cela l'étonnait de lui même. Aslân ne bougea pas, restant les yeux clos sous ses gouttes froides qui le faisait étrangement souffrir.

-Étrange dites-vous? Définitivement, vous avez bien raison mon ami. Mais je mis suis habituer à force de voyager, je n'ai nul part où aller mise à part cette étrange forêt.
Aslân ouvrit doucement les yeux puis se redressa alors d'un mouvement gracieux et noble, il garda son regard posé sur l'étang clair qui s'écoulait et qui s'agitait quelque peu sous les gouttes abondante. Puis enfin, il détourna son attention vers l'homme qui était près de lui, l'examinant un moment. Assez grand, les cheveux d'un brun très foncé dont l'on pourrais dire presque noir, encore plus noir sous la pluie qui les mouillaient. Des yeux d'un bleu clair et envoûtant et une silhouette en forme et sportif...Aslân n'avait pas à faire à n'importe qui et cela le fit sourire de plus bel en baissant les yeux sur le sol, une pensé lui traversa l'esprit *Cet homme me fait penser à mon cher petit frère*. Aslân plongea ses yeux couleur topaze dans ceux de l’inconnu, un bref instant ceux-ci paru devenir scintillant, presque or...Le tasmant passa une de ses mains dans ses cheveux noir en les enlevant de son visage.

- Apparemment nous somme de la même race, mais je ne le suis pas de puis plusieurs centaine d’année, alors j’oublis parfois qu’il vaudrait mieux pour moi de me chercher un endroit fixe au lieu de m’apitoyer sur mon sort mon brave ami.
Dit-il alors piteusement tout en soupirant, l’homme semblait savoir ce qu’il faisait, il semblait l’avoir chercher lorsqu’il se dirigeait vers sa propre destination. Aslân fit quelque pas vers lui.

- Je vous retarde je crois, je ne crois pas que votre but était de me chercher n’es ce pas ? Souffla-t-il alors d’un léger rire, puis détourna les yeux vers la gauche et tout en plissant les yeux quelque peux curieux d’y voir se qui s’y cachait. Aslân et l’homme n’était à vrai dire pas seul dans cette forêt et cela le rendit alors ample plus méfiant.

L'homme se leva en souriant, toujours trempé par la pluie. Ses yeux se portèrent tout d'abord sur l'eau puis croisèrent ceux de Maël. Ils étaient bleus scintillants. Ses cheveux noirs ruisselants encadraient son visage et Maël ne put s'empêcher de penser que si cet homme parlait à des femmes elles ne pourraient que tomber sous son emprise. Lui même était heureux d'être un homme à l'instant présent. Même si sa condition d'homme mort et amnésique ne lui convenait que très peu.

La pluie continuait de tomber à torrent, traversant le corps inconsistant de Maël sans le mouiller, s'écrasant sur celui de son interlocuteur mystérieux.
- Apparemment nous somme de la même race, mais je ne le suis pas de puis plusieurs centaine d’année, alors j’oublis parfois qu’il vaudrait mieux pour moi de me chercher un endroit fixe au lieu de m’apitoyer sur mon sort mon brave ami.
Cette phrase fit légèrement sourire Maël. Il était donc face à un jeune Tasmant ?

C'était toujours difficile de donner un age à un mort. Figée dans le temps, son apparence ne donnait qu'une idée de l'âge de sa mort. C'était parfois ce qui rendait Maël nostalgique. Il aurait aimé vieillir lui aussi... Certes, il ressemblerait à présent à un vieillard aveugle et boiteux qui n'arriverait qu'à peine à marcher, mais l'idée de ne jamais changer, de rester toujours le même lui donnait l'impression que rien ne pouvait évoluer et que sa quête était inutile et vouée à l'échec. De plus, c'était en partie à cause de ça, pensait-il, que Lune n'avait pas voulu qu'il l'accompagne durant sa vie. Elle aurait vieilli et il serait resté toujours le même. Elle aurait vu sa déchéance dans les yeux de son aimé et ne l'aurait pas supporté. Peut-être, à certains moments, avait-elle regretté de l'avoir repoussé à sa mort ? C'était un espoir auquel il ne pouvait que s'accrocher. Il chassa ces pensées de son esprit.

Cet homme face à lui semblait avoir une vingtaine d'année. Et s'il disait s'apitoyer sur son sort, il lui semblait bien moins perdu que lui même au début de sa mort. Il avait erré sans but, le visage baigné de larmes la moitié du temps, le regard fou, ne sachant pas aligner plus de quelques mots sans fondre en larme ou sans se sentir soudain tellement vide qu'il voulait disparaître. Si son interlocuteur était jeune, alors il était bien courageux de s'être relevé si vite de son malheur. Ou bien il s'était suicidé ? C'était le cas d'un grand nombre de Tasmant. Maël trouvait ça contradictoire de se suicider. Il était connu qu'un suicidé devenait un Tasmant. Se donner la mort pour mettre fin à son existence et rester dans cet état ensuite des centaines d'années ? D'autant plus que dans leur mort la plupart des gens étaient nostalgiques et tristes...

La plupart d'entre nous ne savent rien faire d'autre que s'apitoyer et se plaindre.

Lui-même d'ailleurs avait passé des années à ne faire que ça après la mort de Lune. Alors quel beau donneur de leçon il faisait lorsqu'il disait à certains d'arrêter de regretter le passé...
Le tasmant ajouta quelque chose qui effaça un peu le sourire de Maël. Un but ? Un objectif à son voyage ? Ses yeux se posèrent sur l'eau et sa réponse était teintée de nostalgie.
Il y a des années déjà que mes errances n'ont plus de but.
Mais l'attention du beau jeune homme s'était déjà portée sur quelque chose d'autre. Il semblait inquiet... Ou plutôt méfiant et sur ses gardes. Maël lui lança un regard interrogateur puis se fit la remarque à lui même que ce tasmant devait être mort depuis bien peu de temps pour être si tendu.

Tu es tellement nerveux qu'on pourrait croire que tu as oublié que nul ne peut te tuer. Le seul que tu pourrais craindre serait l'Ankou, et encore, il nous apporte la paix finalement.

Il préféra ne pas parler de la rumeur selon laquelle Fall avait tué une tasmante, celle-ci lui semblait peu probable et un tasmant pouvait vivre sans que nul ne le sache si il était trop faible pour se montrer. D'autres rumeurs disaient d'ailleurs qu'elle était revenue. Maël restait impressionné qu'une Tansmante s'implique ainsi pour des vivants.
Toujours inconsistant, il s'approcha du court d'eau et y plongea la main. Celle-ci n'altérait en rien l'onde et ne détournait pas son chemin puisque tout le traversait comme s'il n'avait aucune existence. De la même manière il n'altèrerait pas le court de l'histoire ou du temps, il resterait seulement figé ainsi dans le passé.

Nul ne peut nous atteindre... Même l'eau, qui glisse et s'infiltre, ne peut nous atteindre que lorsque nous le désirons...

Heimdall marchait, il marchait sur cette terre depuis les premiers age du monde, il l'avait accompagné dans toute son histoire; il avait été témoigne de trop de chance pour la mémoire dans seul être... Mais pourtant l'histoire ne retiendra jamais son nom, il était devenu totalement un mort. Oublié de tous, tout ses compagnons mort sans qu'il ne put rien faire, seul.

Il s'avançait, sa lourde épée battait sur son dos à chacun de ses pas. Il se souvenait toujours de cette voix qui avait retentit dans son esprit quand la vie quitta son corps.

Non son heure est pas venue... Le temps sonnera pour lui, mais il a pas encore fini [/i]

Quand viendra son heure, quelle force pouvait décider de les laisser errer ici, lui qui avait respecté le champs de bataille et les dieux...

Il continuait sa marche, le regard sur le sol, le dos légèrement vouté par le temps et l'ennuie. d'un coup il s'arrêta, respira l'air. Se retournant le regard sombre, presque un sourire sur son visage inexpressif.

- D'autre âmes errantes sont ici...

Qu'espère t il, peut être les affronter. Il avait mené tant de bataille dans sa vie et dans sa mort; mais le gout du sang était devenu sans intérêt car il ne pouvait perdre. Et comme le pense tout véritable combattant: il y a pas de gloire sans péril.

Lentement il fit glisser son épée hors de son fourreau, tenant à deux mains sa large épée à deux mains, seule compagnon de sa mort. Il s'avança prudemment; ses pieds nus foulèrent la mousse humide du sol. Le temps avait bien changé et les hommes ne ressemblaient plus à ce qu'il ressemblait lui, leur vêtement était plus sophistiqué, lui étant vêtu que d'un pagne en fourrure, sa veste déchirée et usé, recousue mille fois, pendait lamentable sur ses épaules laissant voir son torse musclé et velu, comme il se doit. Ses longs cheveux lui servait presque de vêtement, long sale et noir descendant jusqu'au bas du dos.

c'est un tel être que les deux jeunes hommes virent venir à eux, près à se battre. Il n'avait rien de commun à eux, beaucoup plus âgé, déformé par sa condition de guerrier: marqué de trace et musclé; le visage hirsute.

Que cherchait il, lui même aurait été incapable d'y répondre.

[sachant que Aslan n'a pas été recensé, il sera supprimé, donc que préfères- tu ? On clôt le sujet ou bien on continue à deux ?

répond en hrp à la suite, j'éditerais ma réponse pour faire mon rp si tu veux et tu éditeras le tiens ensuite.]

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